PA et tops sites  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 I could SO use some wa'er, lass. [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Scarlett R. Crimson
Scarlett R. Crimson

Messages : 18
Date d'inscription : 08/12/2012
Age : 27
Localisation : Partout, nul part... Je sais pas trop.

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeDim 9 Déc - 12:59

dead

Le soleil, la poussière. La chaleur suffocante. Ce n’était pas un environnement bien différent de son continent d’origine. C’était même plus léger, moins féroce. Mais à l’instant présent, Scarlett était à la merci de la température comme elle ne l’avait jamais été, malgré 16 ans de vie dans le désert Australien. Et pour cause: encombrée de deux valises et le port d’une robe on ne peut plus inconfortable, la jeune rousse haletait en marchant vers son nouveau pensionnat. Cette robe, elle aurait aimé la déchirer, la réduire en lambeaux, et continuer son chemin nue. Mais arriver nue dans un établissement scolaire n’était pas le meilleur moyen pour se faire une bonne réputation. Elle se changerait et enfilerait un pantalon une fois arrivée à bon port.

Jack était tout aussi accablé par la chaleur. Il n’avait pas bu d’eau depuis le matin même, et le petit raton-laveur touffu marchait mollement aux côtés de Scar. Celle-ci soupira, et décida de le porter, ne voulant pas que sa bestiole ne s’évanouisse à la fin de leur chemin. Ils aperçurent déjà le bâtiment, et Scarlett R. Crimson accéléra le pas, les pans de sa robe volant au-dessus de la terre qui s’éleva en poussière autour d’elle. Alors que l’Australienne avait pris le soin d’attacher ses cheveux correctement avant de partir, ils se trouvèrent à l’instant précis, aussi désordonnés que lorsqu’elle était descendue du lit. Heureusement qu’elle avait pris la peine d’amener le chapeau de cowboy que lui avait laissé son père. Il protégeait aussi sa peau d’albâtre du soleil brûlant.

La rouquine ne s’était pas rendu compte de la véritable taille du bâtiment, de loin. Il était grand. Vraiment très grand. Trop grand. Et la porte d’entrée aussi, était trop grande. Génial. Elle allait encore se faire remarquer. Scar grogna, et poussa la grande porte, qui grinça fortement. L’adolescente rentra dans une salle remplis de jeunes, de plus ou moins son âge, qui discutaient ou se chamaillaient joyeusement. L’australienne fit de son mieux pour garder un air stoïque, sentant déjà quelques regards curieux se poser sur elle. Elle fronça les sourcils, et se dirigea vers le panneau d’affichage, ne sachant pas vraiment ce qu’elle cherchait. Pour l’instant, tout ce qu’elle voulait, c’était prendre une douche, s’installer dans les dortoirs et se changer. Après, elle verrait. Et faire boire Jack, aussi, qui suffoquait sur son épaule, le pauvre amour. Scarlett lui gratta l’oreille avec attention, puis retourna à sa lecture du panneau d’affichage.

Rien de bien intéressant. Des affiches de bals, de réunions, des demandes d’élèves. Mais pas d’informations pour les nouveaux. Et plus elle restait plantée là, plus Scarlett se faisait observer avec indiscrétion. Fatiguée et exaspérée, elle retourna un regard froid aux gens un peu trop curieux, et grogna. Elle devait être dans un sale état, en plus. Les pans de sa robe étaient usés et poussiéreux de par sa journée de voyage. Pourtant, elle s’était faite transportée pendant une certaine durée en calèche, dans laquelle elle était montée clandestinement. Elle n’avait heureusement pas mis sa robe préférée. Bien qu’elle préférait les pantalons, Scarlett prenait plaisir à porter sa robe bleue à corset noir, sur une tunique blanche. Elle était simple et confortable. Celle qu’elle avait dû porter pendant le voyage grattait et serrait beaucoup trop la taille.

Renonçant au panneau d’affichage inutile, Scarlett soupira avec exaspération, et s’installa à une table vide, où elle entreprit de faire boire Jack avec sa gourde. Le tout jeune raton-laveur était à bout de forces. L’adolescente était frustrée. Ils pouvaient tout de même envoyer quelques élèves pour accueillir les nouveaux venus. Pas qu’elle avait besoin des autres, mais au moins pour leur indiquer un peu les lieux, et pour les aider à s’installer.

-Oh putain, s’il continue à me regarder comme ça, lui, j’lui en colle une dans la tête. Pour qui il se prend. Merdeux, va.-

Scar grogna, et posa ses mans sur ses joues. Elles étaient brulantes. La rousse était persuadée qu’elle avait l’air rouge, et cela l’agaça encore plus. Elle détestait avoir les joues rouges. Satané soleil. Si il n’avait pas été là, sa poudre blanche aurait servit à quelque chose, au lieu de s’effacer à cause de la sueur.

La jeune fille ôta le chapeau de son père, soupirante. C’était la personne qui comptait le plus à ses yeux, depuis sa naissance, et elle allait le regretter. Fortement. Elle allait penser à lui tous les jours et il allait lui manquer. Elle espérait qu’il aille mieux, qu’il se rétablisse vite. Qu’il trouve une petite femme et ait un autre enfant. Scar savait à quel point son père aimait les enfants. Elle savait qu’il redoutait de la voir grandir. C’était pour ça qu’il l’avait préparée durant son enfance. Qu’il avait fait d’elle une fille forte et un garçon manqué. il voulait qu’elle ait les moyens de se défendre.

Elle lui enverrait un télégramme. Dès le lendemain. Et elle lui rendrait visite pendant les vacances. Pour l’instant, il fallait qu’elle se concentre sur son présent, et son présent était ce pensionnat et trouver où étaient les putain de chambres.




Dernière édition par Scarlett R. Crimson le Dim 9 Déc - 20:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://dizzydazzy.blogspot.com/
Marilyn Brandon
Marilyn Brandon

Messages : 313
Date d'inscription : 19/05/2012
Age : 30
Localisation : Haha! Si tu savais!!

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeDim 9 Déc - 19:38

dead

Quelle journée! Une chaleur suffocante, et pas une minute de paix. ça faisait maintenant deux heures que le quartier Tulips était au branle-bas de combat, et que toutes les filles s'agitaient partout telle une fourmilière sur le point de déménager -certes, les fourmis sont sédentaires, mais tant pis-. Marilyn, au cœur donc de cette ruche, telle la reine, donnait ses directives sans faiblir, sauf que contrairement aux fourmis et aux abeilles, elle n'avait pas besoin de pondre à longueur de journée. d'ailleurs, toute cette agitation avait une cause bien claire : dans l'essaim, deux reines cohabitaient. Oui, Mary-Jane Kins leur faisait l'honneur de son humble présence et était actuellement en planque dans la chambre de Marilyn, aux côtés de Mindy. Les liens entre les Black Roses s'étaient renforcés depuis le tea Time ches les Orchids, et donc, les Tulips avaient accepté de cacher la chef des Orchids. Mais pourquoi tout ce tumulte? Une partie de chat. La douce Mary-Jane était poursuivie par le grand chat méchant Devlin Miller, et faute de temps, le plus ingénieux était de venir se réfugier chez les voisines rouges! Comme Miller a des neurones de retard par rapport aux Black Roses, ces dernière avaient du temps devant elles. Ce dernier ne savait pas encore ce qu'il en coûtait de s'en prendre à une d'entre elles, surtout ces temps-ci!

La chef des Tulips avait vraiment du pain sur la planche, et elle venait de s’éclipser du dortoir pour se diriger vers la hall, par un chemin ou elle éviterait de croiser Miller, bien entendu, vérifiant chaque coin de couloir, elle avança prudemment mais assez rapidement pour gagner le Hall le plus vite possible. Miller avait mal choisi son jour, car aujourd'hui les Tulips accueillaient une nouvelle recrue, et elles avaient prévu de fêter ça, et il avait mis tout le monde de mauvaise humeur en s'incrustant de la sorte dans leurs emplois du temps. C'est en nage que Marilyn parvint enfin dans le hall, et elle se mit fébrilement à la recherche d'une nouvelle tête. Fébrilement surtout car elle était nerveuse avec les nouveaux événements, et car il fallait faire vite pour ne pas se faire remarquer. En elle-même, elle priait pour ne pas croiser le gros chat blond planqué dans un coin.
Elle ne tarda pas trop à apercevoir une chevelure rousse, très rousse qui n’appartenait a personne qu'elle connaissait. Au pas de course elle s'avança vers elle.

"Eh! La nouvelle! Grouille-toi de me suivre, on a du pain sur la planche!"

L'agressivité dans la voix de Marilyn était dûe a son état de stress, il ne fallait pas rester dans le hall trop longtemps, c'était l'endroit ou Devlin avait le plus de chance de faire un descente de police, l'alliance des Black Roses étant désormais connue de tous, Marilyn n'échapperait pas à un interrogatoire musclé, tant qu'a faire, elle préférait éviter même si foutre son poing dans la tronche de Miller lui ferait un bien fou. Elle attrapa la nouvelle par le poignet et l'entraina vers la porte arrière du hall, une fois derrière le bâtiment principal, elle stoppa et se tourna vers la jolie rousse, découvrant alors ses profonds yeux bleus et son teint rougi par la chaleur.

"Bon, ma jolie, tu m'excusera de t'avoir brusquée. Faut qu'on se grouille. Voila. alors, chuis Marilyn Brandon, la chef des Tulips, ta chef, donc. Appelle-moi juste Marilyn. Je te ferais visiter un autre jour là on va dire que ça tombe mal. Dis-moi quand même comment tu t'appelles, ce sera plus pratique pour tout le monde."

Se disant, Marilyn savait à quel point tout ça allait semer la confusion dans l'esprit de la nouvelle venue. Elle comptait bien sûr tout lui expliquer. Mais elle n'allait pas pouvoir lui faire un topo de l'histoire du pensionnat sur le moment, ça attendrait, pour le moment, il fallait être la plus concise possible.

"Pour faire court, la mauvaise nouvelle, c’est que t'as atterri dans un pensionnat ou tout le monde se fout sur la gueule. La bonne nouvelle c'est que t'as atterri chez les Tulips. Le problème c'est qu'on a actuellement un léger soucis avec le Chef des Riffle Bullet, un de nos ennemi, qui traque la chef des nos alliées dans tout le pensionnat, et elle est en ce moment planquée chez nous. Bref, il risque de venir faire le zouave avec ses copains dans notre quartier si tu vois ce que je veux dire."

Sa tirade étant passée d'une traite, la chef des Tulips souffla un moment, puis se remit à lorgner en tout sens, guettant le chat si il venait. Il fallait quand même du temps à la rouquine pour digérer tout ça.





/HRP: tu vas mettre les pieds dans le plat direct, ma poule, j'espère que tu n'as rien contre 8D/
Revenir en haut Aller en bas
Scarlett R. Crimson
Scarlett R. Crimson

Messages : 18
Date d'inscription : 08/12/2012
Age : 27
Localisation : Partout, nul part... Je sais pas trop.

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeDim 9 Déc - 20:54

dead

Scarlett était toujours en train de récupérer sa longue journée de voyage, après avoir été frustrée par ce damné panneau d’affichage tout à fait inutile, seule à sa table, Jack sur les genoux; lorsqu’elle fut secouée de manière tout à fait indélicate par une voix féminine. À vrai dire, elle n’avait jamais entendu une femme parler de la sorte, à part elle. La jeune rousse se retourna brusquement, et lança un regard noir, les sourcils froncés à l’inconnue. Elle était grande, mince. Mais ce qui frappa le plus l’adolescente était son cache-œil. Une femme borgne? Original. Scar était curieuse, mais se dit aussi que ce n’était pas le moment de poser des questions.

«Crikey...»

La jeune fille eut à peine le moment de se lever, Jack grimpant avec agilité sur son épaule, et d’attraper ses valises, que l’inconnue lui attrapa le poignet, l’entrainant avec vitesse à travers la salle et derrière la porte arrière du hall. Et c’était repartit pour une après-midi de course alors qu’elle avait déjà passé sa journée à voyager jusqu’ici. En plus avec cette maudite robe qui lui coupait le souffle à chaque mouvements. Ah, ces pantalons lui manquaient affreusement. Elle suivit tant bien que mal derrière, ses deux valises à la main. Les deux femmes ne devaient pas être bien discrètes. Une borgne, une rousse, et deux bruyants colis ne passaient pas forcément inconnus.

Finalement, elles stoppèrent, et Scarlett repris son souffle. Elle posa Jack au sol, et leva les yeux vers l’inconnue borgne, semblant être dans un état de stress palpable. Bon.

Elle écouta la jeune parler. Elle s’exprimait vraiment comme un homme, au plus grand amusement et plaisir de la rousse, qui n’avait jamais rencontré de femmes à fort caractère auparavant. La borgne avait tout bonnement l’air d’une meneuse. C’était forcé. Elle se présenta: Marilyn Brandon. C’était bien une américaine. Scarlett souriait avec assurance et malice: aussitôt arrivée, aussitôt dans l’action. Elle ne s’attendait vraiment pas à ça. On lui avait dit que c’était un Pensionnat différent, mais à ce point...?

La rouquine avait déjà été tenue au courant de ces histoire de groupes, et avait été envoyée à partir de sa lettre d’inscription chez les Tulips. Des violentes, de réputation. Et ça ne pouvait pas mieux lui convenir.

Scarlett se permit d’ouvrir la bouche pour répondre à la question de Marilyn, se redressant avec un regard assuré, son fort accent Australien sonnant étrangement dans la conversation:

«Le nom exact serait Scarlett Red Crimson. Mais les cousins m’appellent Scar. J’suis toute à votre disposition, patron. C’pas comme si j’avais aut’ chose à faire.»

L’australienne reposa le poids de son corps sur une de ses jambes, dans un déhanché désinvolte, et croisa ses bras sur la poitrine, écoutant sa supérieure avec attention. C’était parfait. Tout ce qu’elle disait résonnait à ses oreilles comme la constitution même de la liberté. C’était ça qu’elle cherchait depuis longtemps. De l’action, de l’aventure, un peu de baston. C’était vraiment parfait. Mais elle ne voulait pas laisser sa satisfaction trop paraitre. Elle garda un air concentré et attentif, observant la borgne de ses yeux vifs, comme elle aimait tant le faire.

Scar n’était pas certaine si cette histoire de clan était bel et bien sérieuse et était une histoire de vie ou de mort, ou si ce n’était qu’un jeu; mais dans tous les cas, ça lui convenait. Elle avait encore un peu de mal à retenir tous les noms de clans, mais ça allait vite venir. Après tout, la vie de cette école tournait autour de cela. Scarlett hocha la tête avec assurance et et ôta son chapeau.

«Alors... par quoi on commence?» demanda-t-elle avec un sourire en coin.

Elle n’avait pas mis longtemps à réagir. Et pas grand chose à dire. À vrai dire, l’accueil de Marilyn avait été le meilleur événement de sa journée, et si elle pouvait commencer à bouffer de l’adrénaline dès lors, elle le ferait. Les australiens étaient tous comme ça. Ils avaient le sang chaud, et le sourire aux lèvres.



[HRP: C'est par-fait le zinc. PARFAIT!]
Revenir en haut Aller en bas
http://dizzydazzy.blogspot.com/
Marilyn Brandon
Marilyn Brandon

Messages : 313
Date d'inscription : 19/05/2012
Age : 30
Localisation : Haha! Si tu savais!!

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeMar 18 Déc - 18:49

dead

La chef des Tulips reprenait encore son souffle, presser ainsi sa nouvelle recrue permettrait également de la tester sur sa capacité à réagir dans une situation pareille. A vrai dire, les Tulips n'avaient pas grand chose à faire des filles qui restaient dans le coin à lambiner, plus occupées à trier leurs petites affaires personnelles. La Rouquine écouté les explications de Marilyn en silence, la fixant avec deux grand yeux bleus, Marilyn en avait rarement vu de tels et se perdit dans le regard de la jeune fille en train de la fixer de manière intense.
Cette dernière ne tarda pas à répondre a la première question. Scarlet : du rouge. Red : du rouge. Crimson : encore du rouge. Humph. Si avec ça c'était pas fatal qu'elle se retrouve chez les Tulips. Son attitutude tandis qu'elle répondait fit un rupture nette avec la robe qu'elle portait. Cette jolie rousse n'avait absolument plus l'air du Sainte-Nitouche, quoique faut déjà avoir quelques prédispositions pour se retrouver chez les rouges... Bien sur, tout cela ne disait rien sur ses aptitude au combat, mais une réactivité comme celle-là ne pouvait qu'être bon signe. Alors que Marilyn expliquait la situation de façon plus ou moins claire, toujours sous le regard insistant de Scarlet, cette dernière lui renvoya une fois de plus l'ascenseur sans lambiner. La chef des Tulips remarqua un fort accent dans l'anglais de la nouvelle... Elle était pas née ici celle-là... Mary-Jane était anglaise, mais ce n'était pas le même accent... Australienne? Elle se mit a rire et lâcha un sifflement de surprise.

"Oh, mais elle a l'air d'avoir besoin d'action la Scarlet! Et ça me plait bien!"

Pour soutenir ses propos qui pouvaient avoir l'air moqueur mais qui n'étaient en réalité que la démonstration de sa sympathie -un peu particulière, on vous l'accordera-. Son rire gras se fit entendre de plus belle... Pour la discrétion on repassera, finalement. Marilyn reprit aussitôt son sérieux, sentant qu'elle était en train de s'adoucir et d'oublier son principal objectif. Ses sourcils revinrent en position froncée et elle reprit la parole.

"Bon! Bien bien, fini la rigolade, Scarlet. On va commencer par rejoindre les autres, et on s'organisera... Ça te permettra aussi de mettre un truc plus pratique pour bouger, y risque d'avoir de la castagne si ça tourne mal! Bref, va falloir courir!"

Marilyn fit signe à Scarlet de lui coller au train et se mit à traverser l'espace qui les mènerait près du bâtiment des cours, vérifiant chaque angle avant de continuer. après plusieurs minutes de course, la bâtiment Tulip finit par apparaître, il avait fallu faire des détours, mais ça valait la peine. Personne ne semblait guetter le passage, pas de crainte à avoir, pour ne pas attirer l'attention, la chef des Tulips se mit à marcher aux côtés de Scarlet, de la manière la plus naturelle possible, la guidant vers le batiment.

"Voila l'chateau, elles doivent toutes être en train de courir dans tous les sens au moment ou j'te cause... Et les Riffle aussi... Tss..."


Revenir en haut Aller en bas
Scarlett R. Crimson
Scarlett R. Crimson

Messages : 18
Date d'inscription : 08/12/2012
Age : 27
Localisation : Partout, nul part... Je sais pas trop.

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeVen 21 Déc - 16:38

dead

Scarlett avait l’habitude de se faire juger, ou calculer du regard. Elle n’était jamais rentrée dans les cadres qu’imposaient la société. Elle ne rentrait dans aucune case, si ce n’était celle qu’on qualifiait de «débauchée». Alors que c’était loin d’être le cas. Certes, elle aimait l’adrénaline, certes, elle s’habillait comme un mec, mais elle était loin d’être paresseuse ou facile. Cependant, lorsqu’elle sentit Marilyn la tester subtilement, malgré son habitude du jugement, elle sentit dans son estomac une once de trouble. Oui, elle était légèrement nerveuse. Bien que son sourire ne le laissait pas suggérer. La rousse avait envie de plaire à sa chef, et avait besoin de s’intégrer vite dans son nouveau milieu. Quoi de mieux pour se faire que de convaincre la supérieure qu’elle méritait sa place chez les Tulips?

Une chef qui de plus, ne laissait pas de marbre. Il fallait dire que Marilyn Brandon en imposait. Grande, mince. Son cache-œil n’était pas la caractéristique la plus marquant chez elle. C’était ce qu’elle dégageait. Sa stature, son regard (malgré son œil unique). Un charisme désinvolte qui imposait le respect dès les premières secondes de sa rencontre. Un parler et un vocabulaire franc. C’était ce qu’il fallait à Scarlett. Elle n’aurait pas supporter avoir une femme douce en tant que chef.

L’australienne sourit avec assurance lorsque Marilyn la complimenta. En fait, venant juste d’arriver, elle se sentait légèrement l’âme d’une élève. Elle avait envie d’apprendre des choses, et de fayoter un peu auprès du professeur. Alors cette remarque, qu’elle prit comme un compliment, la flatta, et elle se contenta de hocher la tête. Dans des situations risquer, elle n’aimait pas trop parler, mais plutôt agir. On lui donnait des ordres, elle les exécutait. C’était pour une motivation pratique et professionnelle.

C’était clair qu’entre l’accoutrement et la dégaine de la rousse, avec sa robe usée et ses cheveux flamboyants, Jack le raton-laveur à ses côtés, une chef à la voix qui portait et au rire gras, les deux femmes n’étaient pas des plus discrètes du lot. Bien heureusement pour elles, personne ne se baladait dans les parages. Tous les hommes devaient être en train de chercher, de gratter, de retourner le Pensionnat pour trouver la précieuse «chef alliée». C’est là où Scarlett sentit sa tête se remplir d’un million de questions, et pour ne pas s’embrouiller, elle eut l’urge de secouer un peu la tête. Commençons par le commencement. La rousse pris un air sérieux, puis demanda, calmement:

«Et comment ils s’en sortent, en général, les hommes, dans des cas comme ça? Ils ont une stratégie particulière? Et qu’est-ce qu’ils ont contre la... l’alliée, là. Comment s’appelle-t-elle?»

Elle eut à peine fini de poser ses questions que les deux femmes furent repartit, dans une marche plus discrète. Attirer l’attention si près du but ne serait pas la chose voulue. Le plus elles se rapprochaient du bâtiment, le plus Scarlett se sentit tendue. Elle n’était pas douée pour rencontrer de nouvelles personnes. Et elle ne savait pas comment elle serait accueillie. La rousse se mordit la lèvre nerveusement en cherchant le regard de sa chef, qui pestait contre les «Riffle». Scarlett lança un rire bref, cynique.

«Faudra vraiment qu’on m’explique plus précisément comme ça se passe ici. Quand on sera plus... ouais. Posées.»

Scarlett regarda de nouveau le «château» des Tulips, appréhendant le fait qu’il soit remplit de filles inconnues. C’était toujours difficile au début, de se faire à un tout nouvel environnement. Elle gratta les oreilles de Jack, perché sur son épaule. À l’instant présent, elle ne voulait que changer de tenue. Cette robe commençait à l’énerver.

«Bon... y aura pleins de gens, du coup.»

Revenir en haut Aller en bas
http://dizzydazzy.blogspot.com/
Marilyn Brandon
Marilyn Brandon

Messages : 313
Date d'inscription : 19/05/2012
Age : 30
Localisation : Haha! Si tu savais!!

I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitimeMar 8 Jan - 16:50

dead


Les deux jeunes femmes traversèrent l'espace les séparent encore du dortoir des Tulips. Marilyn fut soulagée de ne voir auncune présence suspecte autour du baraquement. Elle se rappela que Scarlet s'était enquise de savoir ce qui se passait et avait bien entendu sa volonté d'avoir plus de détails. Comme elle avait bien vérifié que personne ne les surveillait, la Chef des Tulips put lui transmettre un peu plus de choses sur l'affaire en cours.

"Les Riffle Bullets sont des bourrins, et leur Chef, est le pire d'entre eux, c'est un vrai sanguinaire. Au dernier bal, il y a eu une petite affaire entre lui et Mary-Jane, la Chef des Orchids. En gros, lui a besoin de se venger, et elle est venue se planquer chez nous, ce serait le dernier endroit ou il s'aventurerait seul. Donc, autant se préparer au cas ou il amène sa clique avec lui."

Marilyn se tourna vers Scarlett et lui adressa un sourire encourageant, certes, la rouquine n'avait pas l'air de ce genre là, mais il ne valait mieux pas qu'elle se transforme en flipette maintenant, dans une telle situation. Elle posa sa main sur la poignée de la porte du dortoir et ajouta à ses explications précédentes, un détail important.

"Ah, ouais, je sais que ça peut-être bizarre de protéger la Chef d'un autre camp, mais tu auras deviner que contre les hommes, on se serre les coudes entre Black Roses."

Sans compter que si les Tulips menaient à bien cette mission de protection, les Orchids étant dotées d'un grand sens de l'honneur, elle leur seraient redevables, si elles ne réussissaient pas... L'alliance entre les femmes du pensionnant risquerait de s'effriter. Certes, il y avait de l’intérêt dans le fait que Marilyn ait accepté la demande de Mary-Jane, car elle était une alliée précieuse, mais aussi car elle étaient amies, et enfin, parce que le Chef des Tulips avait d'hors et déjà mis Mary-Jane Kins dans le camp de gentils, par aversion pour les "méchants" de ce monde. Marilyn était encore loin d'être un héroïne et avant de sauver les autre, il fallait qu'elle apprenne aussi à contrôler ses faits et gestes, pas qu'elle regrettait d'avoir accueillie son amie, mais elle était sûrement celle qui était le plus inquiète de cette tournure des évènements. Elle inspira profondément, chassant ces idées néfaste et ses noirs souvenirs de son esprit et allait faire ce qu'elle devait faire : être Marilyn Brandon, la Chef des Tulips. Sa main fot tourner la poignée et la voila qui ouvrait la porte, elle fit signe à Scarlet de passer devant elle. Les deux Tulips se retrouvèrent face à l'effusion d'activité qui régnait dans le hall.

"Bon, eh ben, bienvenue dans ce bazar, Scarlet! J'te jure que normalement, c'est plus accueillant, chez nous!"
Marilyn éclata de son rire habituel, qui résonna dans le hall, une façon de dire qu'elle était revenue. Elle remarqua de suite qu'on avait poussé les tables normalement présentes dans le Hall servant normalement à divers jeux de cartes, jeu d'alcool, parlottes en tout genre. la Chef des Tulips fit signe à Scarlett de lui emboiter le pas, elles passèrent devant le panneau d'affichage et se dirigèrent vers les chambres. Marilyn demanda d’abord à Scarlet de se changer dans la chambre qu'elle partagerait avec Mindy et lui dit de la rejoindre dans le Saloon souterrain, ou une des Tulips l'escorterait quand elle aura fini.



HRP: Du coup, là, ce serait bien qu'on passe à un RP avec Mary-Jane et Mindy pour le plan contre Devlin et cie, dans le Saloon Souterrain des Tulips. Je vais envoyer des MPs 8D
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



I could SO use some wa'er, lass. [Libre] Empty
MessageSujet: Re: I could SO use some wa'er, lass. [Libre]   I could SO use some wa'er, lass. [Libre] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

I could SO use some wa'er, lass. [Libre]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
In a faraway land :: Le pensionnat :: Le hall d'entrée-