Chers Farawayers,
Comme à notre habitude, nous ouvrons une annexe du livre d'or pour accueillir les résumés de tous vos posts. Comme toujours, pas plus de 10 lignes, le but reste de gagner du temps ! Je ne ré-explique pas le principe, ce sera le même que pour le journal du bal de printemps. Bon courage, j'ai hâte de voir vos talents de Sherlock Holmes !

As we always doing, we open an annexe of the Gold Book to take your resumes of all your posts. No more of 10 lines. The goal stay to win time ! I don't explain again the principe, it will be the same that for "le journal du bal de printemps". Good luck. I wish to see quickly your talents of Sherlock Holmes !

L'enterrement à commencé le cortège marche jusqu'au cimetière. Un vent souffle, Wind Spirit s'est réveillé, il fait parvenir le son des voix de Mary-Jane et Marilyn à tout ceux qui les entourent. L'enquête est lancée.

The funeral started, the procession walks up to the cemetery. A wind blows, Wind Spirit wakes up, He send the son of Mary-Jane and Marilyn's voices to everybody around them. The investigation is thrown.

Marilyn s'ennuie a suivre le cortège alors qu'elle essaie de se remémorer le visage du mort. Quand le vent se met à souffler et que sa voix et celle de Mary-Jane se répandent dans l'air, elle prend l'intervention du Wind Spirit comme un défi et motive ses troupes -à commencer par Mindy- pour mener l’enquête sur cette mort douteuse.

Elle décide que les investigations des Tulips commenceront par retrouver la provenance du cheval de Stevens grâce a ses traces de sabots et les traces de sang laissées par Edward Stevens.

Marilyn finds boring following the funeral cortège and tries to remember Edward's face. She takes the intervention of the Wind Spirit as a challenge and announce to the Tulips that they're going to take on the investigation.

She decide to begin the investigation by searching the provenance of Edward's horse, looking at blood hints and the horse's traces.

Dans ce cortege, on pouvait voir la jeune Mindy qui s'ennuyait a suivre le corp d'un garçon dont elle a même oublié le prenom. Mais heureusement, le Wind Spirit sortit de son sommeil, pour aider a retrouver le coupable, se qui rendit cet enterrement bien plus interessant. Et quand Marilyn lui proposa de faire équipe pour gagner cette enquete, le jeune fille n'hesita pas et passa en mode detective. Plus qu'un seul but, trouvé le coupable avant les autres!

Ancolie marche silencieusement sous le soleil lourd. Elle ne fait que penser sans s'arrêter de pleurer. Quand le souffle du vent lui vient à l'oreille, une envie de justice, de découvrir le coupable l'anime. Mais trop prise d'émoi elle se range au bras de Jayce, au côté de Lily. Elle continue sa route sans dire un mot.

Forcé de se rendre à la cérémonie funéraire Devlin y va donc en trainant les pieds. Ce n‘est que quand la voix des Black Roses se fait entendre par l‘intermédiaire du vent qu‘il prête finalement une attention toute particulière à l‘événement. Sa curiosité s'alliant à son insatiable soif de sang il se met en tête de tuer l‘intrus qui ose lui ravir le droit de vie et de mort sur les élèves de la pension.

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Forced to go to the funeral Devlin will therefore be dragging their feet. It is only when the voice of Black Roses is heard through the wind that finally ready attention to the event. His curiosity is insatiable combining his bloodlust he sets out to kill the intruders who dare to snatch the right of life and death over the students of the pension.

Le roi c'est moi, et personne d'autre. Je déteste que l'on prenne la place qui me revient de droit. Mais là, c'est différent. Edward avait le regard mélancolique que je connais si bien pour l'avoir eu et l'avoir encore. Une rose dans les cheveux pour lui montrer que sa mort m'affecte, je me rends à l'enterrement en retard. Lorsque les voix m'arrivent, je sais que je dois reprendre ma place. En avant pour l'enquête !

Mary-Jane suit la procession, puis sent la bourrasque de vent. Le conte de sa grand-mère lui revient immédiatement à l'esprit. Wind Spirit s'était réveillé, soudain l'écho d'une bride de conversation que Mary-J. et Marilyn ont eu le soir du bal de printemps se fait entendre. Mary-Jane attend toutefois la fin de la procession avant de parler aux Orchids. Elle leur donne un ordre de mission, puis part se diriger vers le secrétariat du pensionnat. Elle interroge la secrétaire.


Mary-jane walk after the hearse, and feel a gust of wind. She remembers the tale of her Grand-mother. Wind Spirit wake up, suddenly, the echo of a rein of conversation of Mary-J. and Marilyn, which was the night of the Springs bal was hearing by everybody. Mary-Jane wait the end of the ceremony before to speak with the Orchids. She gives them an order of mission. Then, she goes to the secretarial department of the pension. She asks some questions to the secretary.

Chers Farawayers,

Petit revirement de situation, les shérifs ont beaucoup réfléchit et après de nombreux débats agités, (Naaaaan, en fait on était tous d'accord XD). Nous avons donc prit une décision importante au sujet de cet évènement. Nous avons remarqué que les évènements courts, avec des posts de 15 lignes maximum étaient à la fois lisible par tous sans se perdre dans les méandre de la littérature française, mais aussi, que ses fast-évent' avaient la qualité d'être à la fois plus drôle et plus passionnant. Toutefois, ces évents' d'une soirée ont un inconvénient majeur, tout le monde ne peux pas y participer dans la mesure où il n'est pas présent au bond moment. Cependant, l'enterrement d'Edward n'est pas un évent' d'une soirée, mais d'une semaine. Les posts du Wind Spirit se feront plus court et plus direct au niveau des indices. Vous aurez alors plus de possibilités.

Je résume en concret, le résultat de nos réflexions : Des posts de 15 lignes maximum, postés dans le carnet de bord de l'enquête et non plus dans L'enterrement d'Edward Stevens. Ce sujet sera fermé, mais restera présent pour avoir le début de l'évent'. Amusez-vous bien, et trouvez vite le coupable !

Wind Spirit voyait partir les Tulips vers le hall pour suivre les traces du cheval d'Edward. Pour les aider, il souffla laissant sur le sol un trait fin qui menait droit vers les montagnes de Whiteriver. Désignant la montagne maudite, celle où il ne faisait pas bon se promener. Sur le chemin une brise légère faisait voler en boucle les feuilles de l'automne, sous un arbre, un arbre revêtant des traces de sang sur la branche supérieur.
Puis, les Orchids s'attachèrent plutôt aux informations. Mary-Jane Kins posait alors des questions.

Bonjour Madama, je souhaiterais vous demander quelques renseignement. Savez-vous si feu Edward Stevens devait aller quelque part le soir du bal de printemps ? Etait-il toujours dans l'enceinte du pensionnat ?

Bonjour Mary-Jane, Edward Stevens avait demandé une permission de sortie le soir de son terrible accident. Normalement, il devait être avec ses parents.

Wind Spirit fit alors souffler un vent brulant vers la maison des Stevens.

Quand l'enterrement prit fin, Marilyn hâta sa troupe pour être les première sur les traces de Stevens. Elle commencèrent à suivre les gouttes de sang mais vint un moment ou ces dernières se firent plus rares. Marilyn jura vulgairement : être les premières et gagner ce "jeu" importait pour elle beaucoup, après son fiasco au bal dû à ses humeurs trop... changeantes quand son stress augmentait : elle devait reprendre la face.

C'est alors que le vent, ou plutôt le Wind Spirit pour ne pas le nommer jugea bon de venir en aide aux Tulips, en soufflant sur la piste, les guidant ainsi vers la montagne. Avec un sourire carnassier, Marilyn jugea bon de mettre les autres groupes sur une mauvaise piste avant de repartir... Ajoutant a la tracée sanglante de nouvelles gouttes rouges venant d'un oiseau flingué au préalable par les soins de Mindy, elle fit parvenir les marques jusqu'à l'orée de la forêt. Une fois sur place, les Tulips installèrent divers pièges aux alentours, si les autres s'enfonçaient dans la forêt, ils auraient de drôles de surprises.

Ceci étant fait, il était temps. Après avoir pris quelques équipements et provisions de sureté, Marilyn partit téméraire avec son groupe explorer plus en détail les montagnes de Whiteriver Town...

Wind Spirit soufflait dans la montagne maudite pour diriger les Tulips, déjà bien avancées. Toutefois, il ne cesserait pas de souffler de si tôt, les fausses traces de sangs ne devraient pas gêner ceux qui écoutent le vent. Sur le chemin qu'on emprunté Marilyn Brandon et Mindy Fusten arrive alors une impasse, pourtant, le vent semble traverser le rocher, cette falaise grisâtre. Un jeu de lumière, sur le sommet d'un arbre, des morceau de verres à la façon d'un vitrail à plusieurs épaisseur, ainsi que des angles différents créé une illusion d'optique parfaite.


Les Orchids quant à elles, se dirigent chez les Stevens. Mélissa Natrella et Clara-Rose Gilly interrogent les parents.

Feu Edward était-il avec vous le soir du bal, et de son accident ?

***

Quel brave cheval. Il m'avait emmené exactement là où je voulais. Sauf que je ne m'attendais pas à ce que je découvris. Mais alors pas du tout... Le professeur de survie qui avait daigné nous apprendre enfin quelque chose d'utile était là, devant moi sur le sol terreux et ne bougeait même pas un cil. Même pas un petit doigt. Même pas sa pomme d'adam.

Il était... Mort ? Oui, il l'était et ce pour toujours. Et à jamais.

Suivant la tradition de mon village, je me précipitais dans la petite forêt qui entourait le manoir devant lequel je me tenais. Une fleur.... Une rose... Une rose rouge...

Retourné devant le corps inerte, je déposais précautionneusement mon présent sur le torse du professeur. En espérant que l'odeur de la végétation sanguinolente l'aide à partir en paix. Ma conviction était de plus en plus forte. Dans ce manoir se tramait des choses pas claires, mais alors pas claires du tout. Une idée germait dans ma tête mais je ne parvenais pas à en voir le bout. Une seule solution, avancer, encore et toujours pour ne pas les laisser me distancer, ces assassins de gens biens.

Un pas, j'enjambe le corps devant moi. Deux pas, je rive mon regard sur ce qui m'attend. Trois pas, je foule l'escalier du manoir. Quatre pas, la troisième marche est franchie. Cinq pas, je suis à l'intérieur du bâtiment. Six pas, j'arrête. J'écoute. J'écoute.

Je suis un prédateur. Je l'ai toujours été et tant pis pour le chef, je me ferais battre au retour.

Mary-Jane remercia la secrétaire du pensionnat puis activa le pas. Il fallait qu'elle retrouve Mélissa et Clara-Rose chez les Stevens. Un fois devant le pallier, elle frappa puis entra. Mélissa était en face des Stevens.

Bonjour, excusez moi pour cette intrusion. Je suis la chef des Orchids, je connais un peu Edward et sa mort me parait mystérieuse. J'ai juste une question à vous poser.

Mary-Jane prit sa respiration. Puis commença sa demande délicate.

Quels étaient les livres que lisaient Edward ?

Une fois sa réponse en poche. Mary-Jane remercia les Stevens. Puis commença à partir, en les saluant.

Merci de votre coopération. Ah juste une question, auriez-vous une carte qui pourrait nous mener au manoir ?

Une fois la carte en main, le pallier passé. Mary-Jane se tourna vers Mélissa.

Tu as été géniale ! Maintenant direction les écuries chérie ! On va résoudre ce mystère.

Mary-Jane scella Midwest. Les deux jeunes femmes partirent vers la montagne maudite. la monté fut longue mais la carte a beaucoup aidé. Sur le chemin elles trouvèrent un arbre avec des traces de sang sur une branche haute. Puis enfin, les deux Orchids arrivèrent devant le manoir, les portes étaient grandes ouvertes. Quand Mary-Jane passa l'entrée, un souffle la glaça, une vue horrifiante, celle du corps du professeur McDwyken. La chef des Orchids s'agenouilla et observa le corps, des fleures avaient été posé sur le torse de l'homme.

Nous marchons… Tous en silence… Je ne connaissais pas beaucoup Edward. Mais la perte d’une personne, en plus un de nous, un White Flat ne peut me laisser de marbre. En faite… tous les enterrements me morfondent. Je ne peux m’empêcher de revoir le visage fixe, le corps froid de mes parents. Me souciant de l’état de mon amie je me retourne vers elle. Se soutenant au bras de Jayce, son pâle visage est défait par les larmes et la tristesse. Je reporte mon attention sur cette boîte qui renferme le corps sans vie de se pauvre malheureux, une brise légère fait danser les bords de ma robe noir et remonte pour se perdre dans mes mèches de cheveux. Un instant, tout mon être s’arrête. Mettant cet étrange phénomène sur le compte de l’émotion, j’avance…

Les groupes se séparent. Mais une chose logique c’est installé dans mon esprit. Une idée que chacun à eu lors de notre procession. Un état d’esprit apporté par cette mystérieuse brise. Je le sais maintenant ce n’est pas juste une émotion du au choc. Trouver la vérité est obligatoire pour continuer à avancer. Trouver la vérité avant les autres. Certes, les autres groupent on prit peu d’avance mais le mystère n’est pas encore levé. Je me retourne vers Ancolie, nos regards se croisent, nous devons agir.

Mes larmes coulent maintenant apathiques. Je ne pense plus à Edward, du moins plus à son corps froid étendu dans ce cercueil boisé. Je me remémore une fois de plus son sourire, ses mots, sa nonchalance habituelle. Quand mes yeux se lèvent, mon coeur saute un battement, une voix s'élève au côté de mon oreille gauche. Une voix de colère, de mépris. Mon regard parcours l'assemblée et n'y voit ni tristesse ni compassion, juste un ennui palpable est une soif d'amusement. Comme un cri, une révolte je m'arrête lâchant le bras de Jayce. Mes larmes s'arrêtent soudainement, mes pupilles reflètent une flamme vengeresse. Je tourne mon visage déterminé vers mes deux compagnons, croise les iris de Lily. Elle, ne s'est pas laissée abattre ! Je suis pathétique ! A cet instant où tous sont partis en quête de réponse, je reste là les bras croisés,à me morfondre sur le sort de notre ami. Lily et Jayce s'arrêtent, m'attendent. Mon visage s'orne d'un sourire.

- Comme si on allait rester ici, les bras croisés. Le coupable, la cause de tout ceci, les autres n'ont que cela en tête. Nous, nous ferons tomber le voile en mémoire d'Edward. Dans la bonne humeur, mes amis comme nous savons si bien le faire !

Sur ces paroles d'encouragement dans un sens personnel, je prends la main de mes deux compagnons et les tire avec entrain. Je sais déjà où aller, juste un dernier endroit où sommeil encore l'esprit d'Edward, un dernier endroit qui nous déversera peut-être ses réponses.

- Haut les coeurs ! Allons rejoindre les appartements de notre vieil ami !

Je presse le pas dans un grand éclat de rire.

Les mots d’Ancolie est pour nous comme le déclenchement, le top départ pour honorer la mémoire de notre défunt compagnon. Nous devions rattraper le temps perdu ! C’est alors d’un pas actif que nous rejoignions la chambre d’Edward. Juste avant de rentrer dans celle-ci, nous nous arrêtons devant la porte ouverte, comme pour attendre l’autorisation du propriétaire, l’esprit d’Edward… Qui restera à jamais dans ces lieux. Les larmes aux yeux, Jayce nous encourage à le suivre. Après un regard avec mon amie, nous entrons… Un frisson me parcours l’échine. Le même frisson qui c’était emparé de moi quand j’ai découvert le corps de ma mère et de mon père. Pour ne pas être prise par mes vieux démons, je me lance aux recherches d’indices dans le bureau de travail du garçon. Des papiers mais rien de bien intéressant. Rien qui pourrait expliquer sa mort. Quand au fond d’un tiroir je finis par trouver une photo, vraisemblablement, de famille. Une photo qui a du être prise dans un moment de bien être et de légèreté. Ces parents doivent être déchirés.

Prise de découragement, je m’assois sur le vieux rocking-chair du jeune garçon « parti », je soupir longuement. Plein de mélancolie, mon regard se perd dans la contemplation de plafond. Cette photo m’obsède. Jamais depuis la mort de mes parents, je ne m’étais posée cette question. Suivant le balancement de la chaise, je me demande à moi-même.

« -Comment auraient réagis nos parents, si ça avait été l’une de nous morte ce jour là ? »

Le voyage est rapide, nous marchons d'un pas décidé. Il faut rattraper le temps perdu, cela est primordial. Dans mon corps bât un nouveau sang, un sang déterminé, un sang qui pourtant se glace à l'entrée de sa chambre. Une hésitation, un souffle froid me tire un frisson. Je ferme les yeux souffle, vois Jayce faire le premier pas, je le suis avec Lily. Comme si nous avions passé une barrière, mes mains se mettent à fouiller dans tous les recoins. Je cherche avec énergie, je prends cependant le soin de ne rien déranger. Comme s'il allait revenir et que rien ne devait bouger. Soudain, un bruit résonne derrière moi, je lève la tête. Lily vient de s'asseoir sur le fauteuil au fond de la petite pièce. Je la regarde inquiète, elle soupire. Je l'observe contempler le plafond de bois. Alors, mes lèvres s'étirent pour laisser apparaître un sourire doux et maternel. Je me glisse lentement à ses côtés, lui pose une main légère sur l'épaule, attends de croiser son regard pour lui offrir un peu de ma compassion. Puis je reporte mon attention sur le bout de papier tenu dans ses doigts fin. Je le regarde pense comprendre.

- Ils sont beaux n'est-ce pas ? Mais cette image,te rappelle des souvenirs... Je me trompe ? Ne remue pas le passé si celui-ci est douloureux. Ne perds pas ton sourire par leur faute.

Je m'aventure dans un chemin dangereux dont je foule moi-même le sol. Peut-être ai-je tord sur la raison de ton long soupir, de ton silence. Je ne rajoute donc rien, contemple un instant la photo. Mon regard s'illumine, je t'adresse un large sourire, sourire d'un nouvel espoir.

- Range cette photo Lily. Je pense savoir où allez !

Je cours à la porte m'arrête à son cadre, je me retourne toujours aussi souriante.

- Allons prendre les chevaux, nous avons des condoléances à transmettre.

Sans explication plus poussées j'entraîne mes deux compagnons aux écuries, cèle Poly rapidement sans attendre ses probables remarques de poney mal élevé. Une fois dehors je le chevauche avant de retourner mon attention sur mes deux amis.

- Nous allons rendre visite aux parents de feu Edward !

Ancolie a raison… Je ne dois pas me laisser submerger par le passé. Ils sont morts, et rien ne pourras les faire revenir. Les vivants sont quand à eux bien ici et il faut prendre soins d’eux. Avant de sortir de la chambre d’Edward et de rendre visite à ces parents, je repose bien soigneusement la photo dans le tiroir du bureau. Etant seule, avant de refermer la porte de la chambre, je murmure à « cet » esprit qui je le sais, je le sens nous observe.

La même promesse que je m’étais faite après la mort de mes parents. Ce genre de promesse qui nous permet d’avancer et de vivre.
Retrouvant mes deux amis dans les écuries, je me dépêche de seller Summer, ma jument grise. Elle m’accueille d’un hennissement et fouille doucement dans mes mains du bout de son nez. Je me mets à rire légèrement.


Etant placé juste en face du box du poney Poly d’Ancolie, je m’adresse à elle.

La regardant d’un grand sourire, je ne peux qu’admettre, que la jeune fille n’est pas qu’une simple amie mais prend la place d’une véritable sœur. Est cette idée ne me déplait pas, de plus les Whites Flats est une véritable famille ! Une famille pour qui je n’aurais pas peur de me battre jusqu’à la fin. Nous retrouvant tout trois dehors, à cheval, nous galopons vers la demeure des parents de notre ami.
Arrivés chez les Stevens, Ancolie frappe à la porte. Après, une courte présentation et nos condoléances, je pose mes questions aux Stevens.


Je me retourne vers Jayce et Ancolie pour voir si je n’ai rien oublié ou si ils veulent rajouter quelques choses.

Les White Flats, après un moment de receuillement plus long que ceux des autres groupes entrent enfin dans l'enquête. Seulement, il ne leur sera par aisé de rejoindre les autres alors qu'ils ont pris une grande avance sur eux.
Wind Spirit fut touché par les efforts et la sincérité que mettaient Ancolie Edelweiss et Lily Madson dans leurs recherches. Il fut généreux dans les indices qui leur donna, en faisant parvenir a leurs oreille la conversation que Mary-Jane avait eu avec les parents de feu Edward.


Quand aux Orchids, mary-jane finnissait son investigation chez les Edwards.
"Quels étaient les livres que lisaient Edward ?" demanda-t-elle
Visiblement embarrassés, le couple échangea un regard inquiet, la mère jetant un oeil au crucifix accroché au dessus de la cheminée fit, à mi-voix.
"Un jour je l'ai surpris en pleine lecture... Il a refermé la livre immédiatement... C'était une lecture que je ne devait pas voir... Un livre interdit... ce n'était surement pas la Bible..."
Puis les Orchids grimpèrent vers le manoir, Wind Spirit souffla dans leur dos, continuant de les guider et fit ainsi accélérer le pas à leurs montures. Il dispersa quelques nuages, révélant la lune déjà haute et brillante et au loin, on put mieux apercevoir la vieille villa.

Les deux groupes : Les Tulips et le jeune Denshell étaient alors entrés dans la propriété, découvrant ainsi le cadavre de leur ancien professeur, dont la tête avait avait eut le temps de saigner abondamment sur la riche carpette. Le vent s'engouffrant par la grande porte ouverte et fit s'allumer les chandelier le long de l'escalier dont les marches craquaient et s’affaissaient sous les pas des visiteurs et autour du hall d'entrée. Le chemin lumineux montait jusque dans un couloir du second étage. Dans ce couloir, une porte grinça pour s'ouvrir, découvrant une salle pour le moins lugubre : des rideaux noirs barraient la fenêtre, les étagères étaient remplies de livres abritant des formules de sorcelleries "Pentacles et Invocations", "Formules Sataniques", toute le bibliographie y était. Le sol était couvert d'inscription et d'un pentacle gravé, parsemé de gouttes de sang dont la trace se poursuivait en sortant, vers le couloir.

Denshell avait déjà filé à l'étage au moment ou, comme par magie, les chandeliers avaient illuminé le hall et les escalier. Sa curiositée de nouveau piquée au vif, Marilyn s'appreta à le suivre. Mais elle eut un moment d'arrêt au moment de contourner le cadavre de leur ex-professeur. Ou Stevens était vraiment passé par le manoir et Mc Dwyken s'était retrouvé au mauvais moment, au mauvais endroit ou c'était autre chose. ce qui est sur c'est que vu l'etat ou on l'avait retrouvé, le White Flat n'aurait pas eut la force de transporter un cadavre... L'aurait-t-il donc laissé là dans le projet de revenir plus tard?

Toute cette histoire faisait penser à une tentative de meurtre. Le prof aurait tenté de ce défendre mais son agresseur aurait été plus rapide que lui, neanmois il l'avait quand même gravement bléssé. Mais l'entaille faite sur le cadavre de Stevens semblait trop bei nfaite pour qu'il s'agisse d'une coupure faite par quelqu'un se défendant. Ces hypothèses se bousculaient dans la tête de Marilyn, la Chef des Tulips finit par s'accroupir aux côtés du corps. Et c'est là qu'un détail la frappa. Le sang avait coulé de l'arrière de la tête de Wyatt... Diffcile d'immaginer que Stevens l'avait attaqué par devant... Elle se tourna vers l'escalier ou quelques marches étaient brisées, et se tourna vers Mindy.

Ma main frappe doucement la porte en bois. Un bruit sourd, une femme vient ouvrir. Son visage pâle est rempli de tristesse, derrière elle un homme à l'air grave. Je leur présente nos condoléances avec toute ma sincérité. Je leur explique qui nous étions pour Edward, ce qu'il était pour nous. Puis, je laisse la parole à Lily. Elle leur demande brièvement ce que nous voulions savoir. Elle a eu raison, de belles phrases pour ce genre de choses auraient été mal placée. Je hoche la tête, approuvant ce qu'elle dit.

Encore sur le perron, une brise légère nous apporta les réponses. Le manoir... Edward n'en avait jamais parlé. Après un court étonnement, je remerciai les parents, promis de leur rapporter les effets de leur fils. Je remonte rapidement Poly, suivi de mes deux compagnons. Sur la route vers le manoir un frisson me parcours le corps. Que pouvait-il bien nous cacher ? Je m'imagine des morts plus horribles les unes que les autres.

Enfin, Poly arrête ses pas devant une grande demeure. Je regarde la bâtisse, descend de mon poney. Je me retourne, à cet instant, vers Lily et Jayce.

- Nous sommes arrivés à destinations !

J'atteins la grande porte à petites enjambées, mon coeur se tort un peu plus. Je n'aime pas cet endroit.