Le Bal d'hiver ♪

Messages : 131 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30

Encore deux minutes. Deux minutes avant que les aiguilles de l'horloge ne résonnent et ne fassent retentir un unique bruit de métal symphonique. Les ajustements s'imposaient. Debout devant son psyché, Oko se tenait bien droit et replaçait une de ses mèches de feu. Le reflet de la surface lisse renvoyait l’image d'un homme droit et vêtu avec élégance. Pour cause, le Directeur s'était soigné et avait sortit une tenue de soirée afin de convenir au thème de la soirée a venir, toute proche. Le clair était de cérémonie. Un costume avec chemise et pantalon au blanc de coton, une chemise de nacre aux reflets d'argent, des chaussures beiges cirées et une écharpe fine aux cinq couleurs de son établissement était dénouée avec négligence et classe. Seul le roux de sa personne tranchait avec cette harmonie colorimétrique. Ses cheveux étaient relevé en une queue impeccable dans lesquels siégeait quelques brins de lierres séchés, ajoutant une touche de nature. D'ailleurs, son sabre qui était attaché a son côté en était également serti ( impensable de quitter cet élément).
Encore une minute. Encore un détail et sa tenue serait parfaite. Il appliqua a sa boutonnière une fleur d'orchidée parme. Un signe de reconnaissance pour celle qui partagera sa soirée avec lui, comme en signe de respect et de respect face a l'invitation de cette dernière.

CLANG ! 19H30 était arrivé et avec cette horaire, celle d'entrée en action. En tant que Directeur et organisateur du Bal d'Hiver, il était du devoir d'Octann-Ozwyl de s'y rendre en premier afin d'accueillir chacun de ses élèves et d'inaugurer les festivités. Mais avant cela, il devait tenir sa promesse et aller chercher son Orchidée d'une danse. De son pas svelte et mesuré, il quitta en silence son espace personnel pour se diriger vers le bâtiments des Blacks Roses.

Tous les couloirs étaient d'un calme impressionnant, chacun devant se préparer avant d'arriver en couple assister à la soirée.Pendant qu'il parcourait ces allées, Oko ne pût s'empêcher de réfléchir une fois encore a comment se déroulerait ce moment qu'il s'était évertué a tout mettre en place. Biensûr, au niveau de la qualité mais également au niveau de la sécurité. Le dernier événement en date s'était clos sur un bien triste recueillement. Il ne voulait plus que cela se reproduise. Non. Cette nuit avait été sanglante avec deux pertes – ses deux premières pertes en tant que Proviseur – et il n'avait guère apprécié cet épisode. Bien que le mystère avait été levée et que cela n'impliquait pas de règlement de compte, c'était toujours regrettable. Quoiqu'il en soit, la sécurité avait été renforcée et – même si la guerre interne était toujours d'actualité – il espérait que cette soirée serait placé sous le signe de l'amusement, sans a avoir a essuyer trop de catastrophes mineures ( il n'était pas dupe, il connaissait ses élèves et les attendait au tournant). Bref, passons.

Surtout que le Directeur était arrivé face aux bâtiments des Orchids. Un enthousiasme était perceptible derrière les portes fermées. Oko toqua trois petits coups, annonçant sa présence, signalant par la même sa venue à Mary-Jane Kins, sa cavalière. Cette dernière ne se fit point attendre et se présenta dans une ponctualité parfaite. Parfaite tout comme elle était vêtue. La jeune femme resplendissait de raffinement – ce qui n'est point un cas isolé, surtout pour une Orchids – mais les compliments sont aussi la pour exister et être explicités.

Bonsoir Mademoiselle Kins, vous êtes de toute beauté ce soir.

Très souriant et s'inclinant , Octann-Ozwyl se permit de saisir avec finesse la main de la demoiselle afin de lui faire un baise main. Distingué et absolument pas trop intime. De quoi avouer respect et enlever quelques soupçons d'ambiguïté possible – entre eux deux et aux regards des autres élèves du pensionnat. Pas de faveur particulière, une respect mutuel. Puis se redressant, il lui offrit son bras, l'invitant a l'accompagner. C'est ainsi qu'ils empruntèrent le chemin vers le Hall, lieu du Bal.

Je tenais a vous remercier de vive voix d'avoir eut la gentillesse de penser a moi pour être votre cavalier en cette soirée. Sachez que pour moi l'honneur est grand d'avoir une reine fleurie, que même l’hiver ne songerait glacer. En tout cas, j'espère que l'organisation vous plaira ainsi qu'a vos camarades et que vous passerez une belle soirée.

C'est sur ces derniers mots qu'ils débouchèrent sur le lieu clé.

Le Hall scintillait. Sur le sol avait été déposé une immense surface d'un blanc immaculé, du plafond pendait de longues compositions florales, entremêlées de fleurs séchées et parfumées, de lianes et de lierres , incrustées de perles transparentes, formant de véritable guirlandes hivernales . Nature endormie et couleurs de glace étaient les teintes majeur, rappelant le début de l'année et une région où même si le froid n'est pas des plus rugueux et que la précieuse neige ne choisissait jamais cette destination pour s'établir, le sec du vent frais venait plonger les éléments de faune, de flore et des âmes dans un sommeil engourdissant... et enivrant ! Et c'est sur cette note que rebondissait la constitution du décor. De part et d'autre de l'immense salle circulaire était installé des tables dressées de nappes mêlant étrangement tissage de bois fin et dentelles – métaphore du givre emprisonnant les arbres en cette époque. Les chaises avaient la grande originalité d'être toutes décorées de façon unique. Peintes dans des couleurs pastels, allant du rose au bordeaux ou encore du bleu azur à l'ocre, en passant par des variantes de verts, rehaussé par des objets tout de blanc. Chacune se voyait affublé de perles, de feuilles tressées, de tissus collés ou noués. Les élèves retrouvaient un point de repère dans ce lieu au passage quotidien qui semblait méconnaissable. Tout au fond du Hall, se dressait un buffet de renom avec mets raffinés dont les recettes avaient été crée par Joe et mise en application par ces commis exceptionnels soit l'ensemble du corps enseignant. Les plats froids de saison et chaud pour emplir les corps engourdis. Une mise en scène impressionnante avait été réfléchie pour servir la boisson : il y avait deux montagnes de verres de part et d'autre, d'où de précieux liquides colorés et clairs comme de l'eau de roche siégeaient. Chaque couleur aillant son propre cocktail ( sans alcool ou avec quantité convenable). Une estrade avait été aménagée afin d’accueillir des musiciens, recrutés dans les environs avec aussi quelques instruments a disposition pour d'éventuels pensionnaires tentés par l'appel de la scène. Cette atmosphère mêlant glace et chaleur festive promise au cours de cette soirée était principalement dûe à l'ambiance lumineuse , ou un vrai soucis du détail avait été opéré. Chaque applique s'était vu couvert d'un filtre qui tamisait et propageait la lumière de façon diffuse, sur chaque table trônait des bougie enfermées dans des cages transparentes comme si le feu vivait à l'intérieur d'un bloc de glace. Pourtant, la pièce phare était un immense lustre de cristal, qui habitait pour l'occasion la majorité du plafond, où de véritables bougies logeaient. Les lumières vacillantes se reflétaient alors sur le verre précieux et formait des reflets, tels des miroirs, sur la piste de danse. Cela donnerait alors aux couples l'impression de danser sous une neige étoilée.

Parcourant la salle du regard et dévisageant ensuite sa reine du soir, il l'accompagna juste en dessous de l'ossature volante de verre, au centre du hall. 20H00 était au rendez-vous et c'est alors que de nombreux duo, tous plus élégants les uns que les autres firent leur entrée, pour petit a petit prendre place autour d'eux deux, et d’assister a l'ouverture officielle. A chaque nouveau couple, Octann-Ozwyl inclinait la tête , ses yeux brillants redécouvrant ses protégés sous un autre angle et leur souhaitant silencieusement une belle soirée. Mais cet acte muet n'allait pas tarder a être audible de tous. Après quelques minutes seulement, tous les pensionnaires se retrouvaient au pays des glaces et avaient leur regard dirigés avec le duo Pensionnaire-Enseignant. C'est alors qu'Octann-Ozwyl entama son discours

Bonsoir gentes damoiselles et chers messieurs !
Bienvenue en ce lieu où est célébré en ce jour le traditionnel Bal d'Hiver. Les couleurs écoluent au fil des saisons, chacune avec leur personnalité bien distincte à l'image de chacun d'entre vous et d'entre nous. C'est cette richesse qui crée ce que nous sommes en cette heure. Même si les intempéries créent des tensions, il n'est nul doute que des liens se tissent. C'est pourquoi, en cette soirée, laissons l'harmonie prendre le dessus et nous laisser guider vers ensemble de rire et de joie collective. C'est ce dont je vous souhaite à tous ! Excellente soirée a vous tous !

C'est alors avec grand sourire qu'il reporta son attention plus particulièrement sur Mary-Jane Kins. Sa compagnie était grande et Oko saurait profiter de ce moment afin de faire passer autant de plaisir qu'il avait a être là avec elle ( et ses proches du quotidien) et de lui communier son engouement.

M'accorderez-vous cette danse ?

C'est ainsi que pour la deuxième fois déjà il saisit la main de la demoiselle blonde, ses améthystes fixant les yeux de zéphyr, puis la saisissant avec délicatesse par la taille, l'entrainant alors au rythme d'une valse jouée avec entrain par les musiciens. C'était a lui d'inaugurer le Bal et c'est pourquoi les voilà qui voltigeait sur la piste Une valse dans les règles de l'art pour une soirée qui se promettait tout aussi créatrice.

PS : ce message étant le message d'introduction, il est le seul a pouvoir faire cette taille. Les messages sont limités a 20 lignes maximum , afin de faire primer les actions en tout premier lieu. Bon jeu !

Le grand jour était arrivé et Mindy n’avait cessé de se poser des questions à propos de ce bal, de sa mission mais surtout de son partenaire. Et si tout cela était finalement une manipulation de la part des Riffles, bien qu’ils soient stupides ? Et si bien même c’était le cas, alors Mindy serais bien plus que folle de rage. Cela dit l’heure n’était plus à la réflexion mais à l’action, quoique il arrive elle devra surveiller ses arrières.
Dans la chambre Mindy se préparait silencieusement dans cette chambre vide, chacune des Tulips étaient partit dans son coin pour se préparer. Seule avec Felix, la jeune blonde s’habilla et se fit belle pour le bal, encore une fois elle avait reçu une lettre de sa famille mais cette fois de son Frère, une magnifique robe digne d’une princesse européenne. L’heure passa vite, mais la jeune blonde qui était désormais majestueuse dans ses habits de jeune femme était prête.

« Ce soir je ne t’emmène pas Felix. »

Non ce soir elle aura une autre peluche à son bras, une peluche bien plus sauvage qu’elle devait aller chercher dans la grotte des incompris. En y allant, Mindy se demanda encore une fois si elle était capable de garder le contrôle, mais a l’approche du bâtiment des Riffles elle prit une grande bouffé d’air, profitons de ce qu’on peut encore profiter. Sous les yeux perplexes des Riffles, Mindy attendait l’arrivé de la peluche la moins comprise, Denshell.

Une fois de plus, le hall débordait de fioritures décoratives, mais cette fois-ci, elles étaient au gout de la fête de Noël que tout le monde attendait. Marilyn était arrivée assez tôt, seule. Non, elle ne s'était pas faite rembarrer, la "pacte" avait bien été conclu avec son cavalier il y a quelques jours, ils n'avaient échangé que quelques mots dans l'indifférence la plus totale, puis avaient convenu de se retrouver le jour J, dans le hall, quand la fête aurait commencé à battre son plein.
En entrant dans la salle, vêtue d'une robe rouge décolletée lui arrivant un peu en dessous des genoux. La chef des Tulips arborait les couleurs de sa faction pour ce soir-là. Après un bref coup d’œil sur la salle et les personne présentes, elle ne trouva pas son cavalier, Field. Se souciant plus du buffet ou de multiples victuailles lui faisaient de l’œil, elle se dirigea rapidement vers celui-ci, saluant le directeur, et les Black Roses qu'elle croisait sur son passage, elle décida d'aller soulager en premier lieu son estomac avant que la véritable "fête" ne commence ; en commençant par un verre de cocktail, elle se dirigea vers son péché mignon : les viandes en sauce.. Pourquoi serait-elle arrivée en avance si ce n'était pas pour la bouffe?

Mary-jane s'était préparé avec engouement, la lettre du directeur Keystone lui avait fait plaisir. En effet les compliments pleuvait, mais surtout la reconnaissance de sa grande influence sur le pensionnat. Etre au bras du directeur, ce n'était pas rien. Il vint la chercher. C'est à son bras qu'elle découvrit la décoration du hall d'entrée qui avait été complètement transfiguré par les petites mains du pensionnat. Elle était à côté du directeur pour saluer les élèves à l'entrée et observer qui était arrivé et qui manquait mais surtout qui était avec qui.

Enfin, le directeur fit un discours avant de l'inviter à danser. Elle partagea une danse avec lui avant de le laisser, à ses occupation de surveillance. Mary-Jane se dirige vers le buffet de Joe pour observer les mets, puis se servir un petit peu, la gourmandise n'est pas toujours un mauvais défaut.

Soirée de folie qui s‘ annonce. Encore un bal où va falloir danser, comme d‘habitude on se met sur son 31 du vendredi soir et on va faire la fête. Ben ouais tout le monde. Même lui. Faut savoir lâcher prise de temps en temps. Mais pas question de passer son temps à se pomponner comme un lord. Un fois ça suffit. Alors on y va la bouche en cœur, la veste au vent et on va tacher de passer une bonne soirée, pour peu qu‘on lui pique pas ses flingues encore une fois et tout ira bien. Il se dirige vers la salle somptueuse, décorée spécialement pour l‘occase, il y a du fric à perdre ici…Bref. Le voila qui s‘amuse du mieux qu‘il peut, y a déjà du monde qui danse, c‘est une manie par ici de vouloir valser ? C‘est pas ce soir qu‘il va pouvoir faire un bon carnage dans les règles, encore que si jamais il en trouve une qui lui convienne y a pas de raison. C‘est le bal de noël oui ou non ? Il a bien le droit à un cadeau. C‘est alors qu‘il remarque une silhouette aisément reconnaissable. Et non ce n‘était le directeur, bien trop occupé à virevolter avec Mary Jane Kins.

-Ben alors ma grosse dondon tu t‘empiffre encore ? Fais attention où ton cavalier pourra même plus passer ses bras autours de ta taille…

Charmant oui. Tout a fait son style.

Ah, c'était délicieux tout ça. Si elle avait été un peu plus seule, Marilyn ne se serait pas encombrée d'une assiette et des couverts, mais ce soir, il lui fallait se contenir et garder plus ou moins un minimum de classe. Un voix railleuse vint la tirait alors qu'elle se délectait d'une cuisse de poulet, l'os déjà bien décortiqué, il ne lui restait plus que le blanc, le mailleur reste pour la fin! Devlin Miller semblait s'amuser du fait qu'elle se soit jetée sur cette bonne bouffe. Allons, tout le monde avait envie d'en manger, pourquoi l'autre faisait sa fine bouche, d'un coup? Dans tous les cas, les termes qu'il avait employé n'avait guère plus à la chef des Tulips, il le comprendrait bientôt. En quelques instants, l'os de poulet qui se trouvait dans son assiette virevolta dans sa main libre et fonça vers la carotide du blondinet, s'enfonçant juste assez pour ne pas laisser de marque. Des propos grinçants ne tardèrent pas à se faire entendre entre deux rires gras.

"J'aurais pu utiliser mon couteau aussi, mais ça me disait trop rien que tu te vide de toute ta graisse de porc devant tout le monde, m'aspergeant au passage."

Allons bon, la fête était à peine commencée que ces deux là pensait déjà à la castagne, mais Marilyn ne faisait que se défendre, pour le coup. Elle n’espérait bien sur pas blesser l'autre à coup dos de poulet, se contentant d'être quitte en ripostant verbalement et simplement.

"Field doit se faire dessus à l'idée de valser avec moi, il semblerait qu'il préféré s'absenter pour le moment. Si tu soutiens si fort que ma taille est du même gabarit que celle d'un diplodocus, t'as qu'à essayer de vérifier, comme le fait le reste de nos comparses."

Ouais il aurait pas dut s‘attendre à des embrassades, ni même à un câlin bienvenu. Mais bon se retrouver avec un os de poulet qui menace de vous trancher la carotide c‘est une première ! Sans blague. Va y ma puce fais moi voir de quoi tu es capable qu‘on se marre un peu et qu‘on laisse les bonnes manières à ceux qui en sont dotés. Non non non. Pas ce soir Devlin. Ce soir on est ci-vi-li-sé. Alors comme ça Matthiew avait demandé a Marilyn de l‘accompagner au bal ? A moins que ce ne soit l‘inverse…ou qu‘elle l‘est menacé de mort subite si il disait non. Oui a tout les coups un truc comme ça. Il sourit de toute ses jolies petites dents.

« Je crois plutôt qu‘il doit avoir honte de se montrer en public avec un tel engin. »

Il écarta la main menaçante et attrapa son poignet, lui broyant les os au passage.

« Mais aller pourquoi pas, fais moi donc voir si tu sais danser comme les vrais lady ma tendre et délicieuse Marilyn. »

D‘un geste brusque il l‘envoya sur la piste de danse avant de faire une révérence, comme pour donner le change. Il eut un rire étouffé, passa sa main autour de la taille de Marilyn et se laissa guider par ses souvenirs et la musique ambiante.

« Me marche pas sur les pieds par contre… »

Le bruit court. Le bruit court. Toujours. Une Tulip attend un Riffle devant le bâtiment, à moins qu'elle soit complètement tarée et vienne nous provoquer. Bien que je penche très certainement pour la première option, je ne remet pas en cause la deuxième qui doit être en partie vrai. Elle a accepté ma demande. Elle m'a accepté. Bon, il me reste plus qu'à être ce que je dois être. Un homme...

Je saisi ma couronne, je saisi son diadème. Je les ai fait moi-même. Que personne ne se moque, je les ai plutôt bien réussi. des tresses de liane tordues pour former une tresse, mélangées à quelques fleurs hivernales. Sauvage. Incompréhensible. Superbement moi.

Je sors. Elle m'attend. je lui enfonce sa couronne sur la tête, la mienne étant déjà à sa place, et sans lui laisser le temps de me lancer une remarque sur mon retard, je la prend par la main et l'entraîne de force jusqu'au lieu du bal. Sa main est froide. La mienne est chaude. Elle refroidit ma chaleur. Je réchauffe sa froideur.

Arrivés sur les lieux du crime, je lui lâche les mains. Je ne vois rien de ce qui se passe à mes côtés. Je suis aveugle. Je ne vois que ses yeux. Ses yeux. Et j'ai envie de plonger dedans jusqu'à ne plus en sortir.

"- Une valse ? Une mazurka ? Ou peut-être un petit repas ? Merci de m'avoir attendu..."

Mary-Jane s'était nourrie une bonne chose pour repartir sur la piste de danse. Marilyn et Devlin avait l'air en conflit, comme c'est surprenant, je n'aurais jamais pensé que Miller et Brandon étaient en mauvais termes ! Bien entendu c'était ironique, Mary-Jane s'amusait bien la soirée avait bien commencée. Quand les deux rivaux commencèrent à danser, la jeune femme eu envie de les rejoindre sur la piste, malgré tout Marilyn semblait en mauvaise posture, il fallait l'aider. Mary-jane retrouva avec un grand sourire son partenaire, ce soir son cavalier était le directeur Keystone.

M'accorderiez vous une autre danse ? J'ai une amie qui a besoin de moi. Vous n'y voyez pas d'inconvénients ?

Octann-Ozwyl Keystone, est un homme intelligent, et très observateur, de plus, il ne verrait surement aucun soucis à l'entre aide au sein de son pensionnat. Les Black Roses étaient plus proche que j'aimais, un calme fragile s'était créé.

Messages : 131 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30

Après une danse hors du temps, Mary-Jane pris congé afin d'aller se rassasié, chose commune après une telle frénésie dans l'ouverture du bal. Octann-Ozwyl quand a lui en profita pour jongler parmi les pas de danse, et afin de faire circuler ses iris violets, permettant de faire une surveillance relative mais avec toujours cet vivacité d'observation. Il reconnut quelques grandes têtes faire le apparition, telles que les chefs respectifs des Tulips et des Rifles Bullet... qui après un haussement de voix commençaient a danser ensemble. Intriguant n'est ce pas ?

Belle coïncidence que sa princesse de la soirée vienne le trouver et lui proposer une nouvelle danse a cet instant précis, pour aider sa collègue des Black Roses. Se prenant au jeu afin de faire plaisir a sa belle et bien qu'il était directeur – il avait également le statut d'un homme sympathique - cette immersion pourrait s'avérer utile.

Avec grande joie ! Votre compagnie m'avait manqué ! Pour ce qui est du reste, je vous laisse mener la trajectoire a votre guise !

Puis il lui fit un clin d’œil tout en lui adressant un sourire charmant.

Messages : 122 Date d'inscription : 11/08/2012 Age : 30

Octann-Ozwyl Keystone a écrit:: L’heure… Il est l’heure… Un dernier regard dans le miroir. Je suis similairement la même que pour « notre » bal. A vrai dire je n’ai pas eu vraiment le temps de courir les magasins. Et ainsi, j’effectue par la même un devoir de mémoire… En souvenir des derniers évènements. Mais allons, ce soir c’est la fête ! Adieux les idées moroses et la nostalgie. Ce soir c’est la trêve de début d’année. Un soir de paix, enfin on va essayer, et de fête.
Descendant les marches, j’entends les premières notes de musiques. Rapidement je remarque les cheveux blonds de Jayce, mon cavalier d’un soir. M’offrant son bras, je pose ma main sur celui-ci. Le détaillant de haut en bas, je lui souris gaiment.
« -Vous êtes tout en beauté ce soir mon cher ! »
Ajoutant un clin d’œil à ma remarque, je n me suis jamais senti aussi légère. Pourvu que ça dur mais avec les loustiques du pensionnat, il faut s’attendre à tout. Mais alors vraiment tout ! La pensée d’une mauvaise surprise de leur part, me bascule dans un état sérieux et presque grave. Je parle faiblement à l’attention de Jayce.
« -Montrons leur qu’à partir de ce jour nous sortons de l’ombre et passons vraiment à l’action. »
Je sais que mon acolyte et d’accord avec moi. Lors de ma demande, j’ai pu voir une flamme de détermination briller dans ces yeux.
Et c’est le cœur et l’esprit en fête, en rage, en joie que nous rentrons à notre tour dans la danse.

Mary-Jane danse un peu avec le directeur Keystone. Puis de façon douce et chaleureuse sans brusquer son cavalier, elle dirigea la danse comme si de rien n'était vers le couple qui dansait sans aucune grâce, bien au contraire, la douleur semblait tenir Marilyn. Mary-Jane se mordit la langue. Puis passant tout près de la chef des Tulips, elle lui toucha le dos de ses deux doigts. Un signe que Marilyn comprendrait. Puis a chef des Orchids profita de la fin de la danse pour attirer l'attention du chef des Rifle Bullets.

Mary-jane posa une de ses mains sur son épaule, puis s'approcha de l'oreille du jeune homme.

Bonjour Miller...

Puis prenant le visage du tueur sanguinaire dans ses mains, elle lui adressa un sourire malicieux.

Tu veux jouer à chat avec moi ce soir ? Ce ne sera pas long.

Il était enfin descendu, son retard avait un peu agacé Mindy. Qui avait failli repartir, en se disant que finalement elle c’était fait de fausses idées. Mais il était, et lui posa une couronne sur la tête, ce n’était pas les joyaux de la reine d’Angleterre, mais c’était tout de même beau et surtout touchant. Il la saisit par la main et la trainait jusqu’au Hall ou avait lieu ce fameux bal de noël. Mindy était sur un nuage, sa main qui touchait la peau chaude de son cavalier.

« Une valse ? Une mazurka ? Ou peut-être un petit repas ? Merci de l'attente... »

Et si c’était cela l’amour, et peut être que lui aussi le ressentait. Il l’avait remercié, pour Mindy c’était un mot si lourd de sens de la part d’un Riffle Bullet. Elle regarda autour d’elle comme pour répondre enfin à la question du brun ténébreux, mais à la vue de Marilyn et Mary-Jane elle eut un vague souvenir désagréable, et comme pour le fuir encore plus longtemps. Elle décida de s’éloigner un peu du buffet, et de se fondre dans la foule dansante. Elle prit le beau ténébreux par les mains et l’emporta dans une valse. Sourire aux lèvres et yeux pétillants.

«Montre-moi comment tu danses ?! »

Mindy se perdit elle aussi dans ces yeux sombres.

La danse avait été une bonne idée, mais marilyn n'en menait pas si large avec ses pas hésitants, elle faisait la fière mais la danse ce n'était pas son truc, et pour ne pas arranger les choses, Miller ne semblait pas avoir envie de lui lâcher le poignet. Elle vit un peu plus loin Mary-Jane et le Directeur, ainsi que Denhsell et Mindy qui avait rejoint la fête, tous deux si innocemment bien assortis. La chef des Orchids lui adressa un regard de là ou elle était, et lorsqu'elle passèrent, ou plutôt tournèrent l'une à côté de l'autre, elle senti deux doigts se poser sur son dos : le signal. Deux doigts, Marilyn avait compris le message, elle se reposait sur Mary pour le moment, mais son heure viendrait bien assez tôt quand il faudra en découdre. La musique cessa pour que la piste se dégage et passe à une nouvelle danse, Marilyn se détacha immédiatement de Miller, arrachant son poignet à la prise de l'homme. Mary-Jane vint à eux et fit les yeux doux au chef des Riffle Bullets, son attention alors détournée ailleurs Marilyn prit congé, et se dirigea dans la plus grande discrétion vers les couloir du bâtiment scolaire. Elle se débarrassa de sa robe, sous laquelle étaient ses vêtements habituels, ainsi que ses couteaux, bien à leur place, bien que nerveuse, désormais, elle attendait, fidèle au poste.

Messages : 44 Date d'inscription : 10/08/2012 Age : 31

Jayce n'était pas spécialement bien vêtu ce soir là. Il avait fait plus ou moins le même degrés d'efforts que lor de l'ancien bal auquel il avait été convié: à savoir celui où justement le corps sans vie d'Edward avait été retrouvé. Et c'est donc avec une simple chemise, un bête gilet noir, un pantalon très classique et une coupe de cheveux un brin plus soignée que d'habitude que Jayce Taylor était arrivé au bal, sa cavalière du soir au bras: Lily Madson la nouvelle dirigeante du White Flat.

Et pour être honnête, Jayce n'avait que peu envie de se détendre ce soir. L'atmosphère avait beau être propice à la détente et à l'amusement, Jayce n'avait pas très envie d'inviter Lily à danser, encore moins de se mettre à jouer les clowns locaux. Pourtant, malgé tout ce qu'on dira, Jayce Taylor reste Jayce Taylor. Et en entendant les suggestions de Lily, il lui rendit un sourire malicieux qui contrastait assez fortement avec sa véritable humeur. Il lui répondit rapidement qu'il était d'accord avec elle, et après quelques pas de danse, il laissa sa cavalière du soir vaquer à ses propres occupations tandis que lui décidait d'observer ce qui se trouvait autour de lui. Et il vit une nouvelle fois Mary Jane Kins, une des rares personnes qu'il n'avait jamais réussi à oublier et qui était sans doute une des raisons pour lesquelles il était revenu.

Pour être honnête, le jeune blond allait sans doute inviter la chef des Orchis à danser, n'était ce pas là le devoir du gentleman qu'il était? Mais il ne le fit pas. Le fait qu'elle soit en train de discuter avec cet animal de chef des Bullets y était sans doute pour quelque chose. C'est donc avec un air presque dépressif qu'il s'adossa au mur en observant la scène. Pacifiste... énergique... Il n'avait vraisemblablement pas encore retrouvé toute sa superbe.

Elle ne l‘avait écrasé de toute sa masse, de ça il devrait la remercier. En tout cas elle faisait moins la maligne maintenant la Tulips. Mais que croyait elle ? Qu‘il était rustre au point de ne pas savoir valser ? Bon c‘est vrai qu‘il aurait souhaité ne jamais apprendre ces trucs stupides qui faisaient perdre son temps. Mais bon finalement ça avait une utilité. Le plaisir de voir sa cavalière si peu assurée. Rien au monde n‘égalait ça. Quel dommage vraiment que ce petit jeu cesse. Et par la faute de quoi on se le demande ? Miss Orchids et le directeur, qui mine de rien c‘étaient approchés d‘eux en dansant. Rhaaa zut…stupide solidarité féminine.

« Jouer a chat ? La dernière fois qu‘on a joué de la sorte tu m‘a joué un très vilain petit tour. »

Elle avait laissé son cavalier, et l‘autre « miss j‘ai deux pieds gauches » c‘étaient littéralement évaporée dans la nature. Allons bon que manigançaient t‘elles encore ces deux là ? Il replongea ses yeux dans ceux de Mary Jane.

« Garde tes mains là ou je peux les voir cette fois »

La musique reprit et Devlin mena la danse, comme un bon cavalier. Il la fit tourner sur elle-même de plus en plus vite pour finalement lui lâchait brusquement la main lors d‘un ultime tour. Il sauta ensuite sur le premier venu pour le coller dans les pattes de la blondinette et en profita pour s‘éclipser en riant direction le buffet, c'est pas tout mais ça donne soif de danser.

Messages : 131 Date d'inscription : 22/05/2012 Age : 30

C'est donc avec allégresse que l'Orchirds s'accapara le mouvement et vint tournoyer vers le couple le plus viril et la plus mordante du Pensionnat. Cela permit a Mary-Jane d'approcher en finesse son objectif ( une bonne manière de faire en soit) pour se créer une place – en même temps que l'évanouissement des notes de cette chanson - dans les bras de l'homme qui semblait perdre la main mise par ces femmes de caractère. Tandis que sa damoiselle enchainait une nouvelle chorégraphie avec un nouveau partenaire.

Mais si les yeux de Devlin étaient prisonnier de la vue de la délicate fleur, Marilyn n'avait point échappé a la surveillance du Directeur (ni c'est deux doigts vagabonds sur la nuque de cette dernière, s’éclipsant quelques instant de sa main alors qu'Oko la faisait tourbillonner). De plus, la furtivité de la Tulipe n'arrangeait pas las idées qui se dessinaient en l'esprit du métisse. Il y avait anguille sous roche. C'est pourquoi, il se décida de suivre la damoiselle, prenant gare de ne point bousculer le couple Mindy/Denshell et enfin atteindre le couloir. Quelques mètres plus loin, une étoffe de pourpre s'entassait sur le sol, et c'est alors qu'une ombre luisante aparut au regard aiguisé d'Oko.

Les Roses sortent leurs épines même lorsque l'hiver les chagrine ?

Oui, Marylin était démasquée mais il ne lui avait fait sur aucun ton de repproche, d’où son art de la subtilité. Par contre, maintenant que c'était le cas, le Directeur espérait bien avoir une explication..et le fin mot de l'histoire avec.

Devlin Miller, cet homme est imprévisible mais Mary-J. pensait pourvoir l'attirer avec une proposition alléchante. Malgré tout, il la fit valser un peu et ne se prêta nullement au jeu. Devlin ne semblait pas très joueur ce soir. Pas assez pour que la jeune femme arrive à quelque chose. Dans un ultime tour, elle fut jeté violemment dans les bras d'un autre homme. Levant les yeux encore sous le choc, qui aurait pu lui faire un tel affront si ce n'était le chef des Rifle Bullets !! Par chance, l'homme qui l'avait rattrapé avait été doux, Jayce Taylor. Alors finalement il était revenu.

Cela faisait plusieurs jours que la jeune femme ne l'avait pas vu et pour dire vrai, il lui avait un peu manqué. Et ce soir sa présence lui serait d'un grand secours. Toutefois, la chef des Orchids avait quelques scrupules vis-à-vis de cette âme innocente et ne souhaitait qu'une chose l'éloigner du champ de bataille.

Je suis désolée, un combat qui fini mal. Décidément Miller est coriace. Comment vas-tu Jayce ? Tu semble en forme.

Mary-J. lui adressa un doux sourire de sympathie, elle voulait lui faire comprendre qu'elle ne danse pas avec un Rifle par plaisir, et qu'il ferait mieux de faire attention à lui.

Enfin, un pas approchait, un ombre pénétrait dans la salle ou Mary-Jane lui avait fait signe d'aller. Marilyn avait jeté sa robe au milieu du chemin pour laisser des indices évidents à l'ennemi, celui-là avait suivi la piste indiquée, tout se passait très bien. Il était maintenant au milieu de la salle, et Marilyn sentait déjà ses muscles chauds, prêt à se contracter pour la faire bondir.
Mais la voix qui se fit entendre n'avait rien à voir avec celle qu'elle attendait, ce n'était pas une raillerie de Miller, mais bien la voix calme du Directeur Keystone. Marilyn se mordit la lèvre, si elle était prise maintenant, tout était foutu. Mais ses muscles, eux n'écoutaient pas sa raison, a peine le directeur eut fini sa phrase et eu le temps de l’identifier totalement, la Chef des Tulips bondit en prenant appui sur la table, et bondit pour se retrouver derrière lui. La tranchant de sain main vint abattre violemment sur la nuque du proviseur : assez pour lui faire perdre connaissance mais pas assez pour lui infliger plus de dommages.
Marilyn reprit sa respiration, et observa son forfait. Elle ne pouvait pas bouger d'ici sans avoir pris de décision, et encore moins laisser le dirlo dans les vapes ici ou il pouvait être retrouvé.

"Eh merde..."

Messages : 44 Date d'inscription : 10/08/2012 Age : 31

Pourquoi? Juste pourquoi est ce que Mary Jane Kins était aussi belle dans ces somptueuses robes de bal? Cette question était comme un songe qui le poursuivait depuis fort longtemps. Il ne parvenait pas à l'oublier, elle et ses manières si raffinées, alors qu'elle dansait dans les lumières et vêtue de cette robe si magnifique, si faite pour elle. Ce genre de chose que Jayce ne comprenait pas. Il ignorait ce qui pouvait bien faire pour oublier ces visions. Et maintenant, elle revenait devant lui. Pire encore, elle se mettait de nouveau à jouer à son petit jeu avec le chef des Rifle Bullets. Jayce ne savait pas quoi faire. Il déprimait un peu pour être honnête. Il avait besoin de temps pour...

Il fut interrompu dans ses pensées par l'arrivée de Mary Jane dans ses bras, jetée par Devlin Miller. Jayce, pendant un instant, n'en crut pas réellement ses yeux. Il ne put rien faire d'autre que fixer la chef des Orchids comme un abruti, assez hypnotisé par cette grâce dont elle faisait preuve. Puis, il éprouva un dégoût pour le chef des Bullets. Comment? Juste comment pouvait il délaisser une femme aussi... Eh bien.... Euh... Il ignorait quel adjectif utiliser. Mais une chose était sûre: lui ne l'aurait jamais traitée ainsi. Pas parce que c'était la chef des Orchids, mais juste en matière de nature humaine. Mary Jane était quelqu'un de bien. Il le savait.

Elle lui sourit. Lui parle. Il ne savait pas quoi faire. Alors il souria lui aussi.

Ravi de vous revoir, Mademoiselle Kins. Vous êtes encore plus resplendissante que d'habitude. Cette robe vous sied vraiment à ravir.

Il rougit légèrement, avant de la replacer correctement sur le sol, cessant de la tenir dans ses bras. Allez... Allez invite la à danser. C'est le mieux que tu puisse faire. Invite la. Invite la. Au lieu de... Rester là à ne rien faire.

Je suis trop mignon. Je lui ai offert une danse, moi qui avait répété mes pas de valse devant mon lit, le soir avant de m'endormir. Je suis trop mignon. Je lui ai offert une couronne, moi qui avait passé mon temps à réfléchir au déroulement de la soirée. Je suis trop mignon. Je l'ai remerciée, moi qui ai tué des gens, qui les ai frappé, qui les ai fait saigner jusqu'à ce qu'ils n'ai plus de rouge liquide en eux. Je suis trop mignon. Je lui ai tenu la main, moi qui ai les mains si souillées. Je suis un monstre. Je l'avais oublié, moi qui ne suis pas un tendre ni un gentleman. Je suis un monstre. Je m'en suis souvenu.

Une moue de dégoût me prend. Je ne peux plus la faire danser, je ne peux plus la faire sourire. Je suis un Riffle. Je suis un carnivore. je vais tous les buter, tous jusqu'au dernier.

Je l'ai lâchée. Je la fixe d'un dernier regard qui veut tout dire, je n'ai plus beaucoup de temps. je n'ai pas assez de temps. Je me retourne et contemple la scène qui se déroule sous mes yeux. Lamentable, tout simplement lamentable. Le chef est encore en train de boire, la vioque a disparu, le directeur a disparu, la froide discute et l'inconnue qui a remplacé Ancolie... Je ne la vois pas. Ah si, elle danse. C'est ce que je disais, lamentable. mon regard se durcit. J'offre Mindy a un autre cavalier. Je suis un monstre, elle devrait le savoir, ça va aller. Il y a plein de mignons qui peuplent le monde et je n'en fais pas parti, elle se trouvera un autre mignon, et moi je resterais comme d'habitude, sans changement, aucun, seul.

Avec une grande inspiration, je décide de faire quelque chose, histoire de renverser la balance. Un crac résonne dans mes oreilles. Je suis un chasseur, pas la bête. Depuis mon enfance, on m'a appris à reconnaître le moindre bruit lointain. Quelque chose est tombé. Ou plutôt quelqu'un. Marchant à grands pas, je me dirige vers l'origine du bruit. Une robe rouge sur le sol. Une Tulip, la couleur de sa faction. Une salle, la porte entrouverte. Une Tulip nue ? Si sa robe est sur le sol... J'ouvre ou pas ? Oh et puis merde, rien à battre. J'ouvre.

Comment a-t-il osé dépoter Mindy a un autre imbécile, elle le regarda partir sa respiration devenait rapide, la colère lui venait, trop tard elle était là. La jeune Tulips bouscula le cavalier de substitution, si fort qu’il en tomba, enleva sa couronne et sortie son revolver, elle voulait retrouver le brun ténébreux et lui faire la peau, seulement elle ne savait pas où il avait bien pu disparaitre. Certains c’étaient retourné, pour la regarder, regarder la petite fille si mignonne qui se transformait. Machinalement elle se dirigea vers le buffet ou se tenait le chef des imbéciles, Devlin Miller, elle le bouscula, et se positionna juste à ses côtés. Elle pointa son revolver en plein vers l’abdomen.

« Je te conseil de retrouver ton poulain avant moi ! »

Il n’allait peut être pas comprendre ce qui c’était passé, mais il allait surement comprendre ce qui allait se passer. Evidemment il ne devait avoir aucune idée d’où se cachait Denshell, mais Mindy s’en fichait, elle le retrouverait à tout prix. Elle baissa son arme, et balaya la salle du regard, Denshell était introuvable et ce n’était pas le seul, en effet le directeur et Marilyn était absent, une chose est sure, ils sont au même endroit, mais où ?
Elle donna un coup de pied à la table, elle avait l’impression de s’être fait rouler…

Il était en train de boire bien tranquillement quand une secousse lui fit perdre son verre. Allons bon un tremblement de terre ? Ben non, juste une Tulips passablement énervée. Ha, la cavalière de Denshell. Vu le ton qu‘elle employait et le flingue qu‘elle braquait sur lui ce cher petit n‘avait pas dût combler ses attentes. Retrouver son poulain avant elle ? Oui il faudrait mieux en effet. Elle rengaina son flingue. Y a un truc qui cloche. Cette soirée tourne a la partie de cache-cache ou quoi ? Devlin repose son verre et attrape Mindy par le poignet en lui faisant lâcher son arme qu’il attrape au vol.

« Du calme petite, on va le chercher ton prince pas si charmant, mais si tu permets je garde ce jouet. J’ai pas envie que tu lui troue la peau. »

C’est beau l’amour naissant. Il la repousse et s‘avance vers la piste de danse, personne par ici, personne au buffet, tiens où sont donc passé Marilyn et le directeur ? En train de discuter dans un coin tranquille ? Et plus si affinité ? Le sourire de Devlin s’agrandit. Sa curiosité est titillée. Il aura le fin mot de l‘histoire. Mais il ne peut pas chercher dans toutes l’école non plus. Si Denshell a suivit les deux autres alors il n‘a qu‘a attendre qu‘il fasse ce que les Rifle savent faire le mieux, du bruit pour pas grand-chose.

Messages : 278 Date d'inscription : 10/05/2012 Age : 29

En retard ! Il était en retard ! C'était bien la première fois que ça lui arrivait et il détestait ça, cependant ce retard n'était as un stratégie, mais un vrai retard, non prévu. Pourquoi ? Il s'était accordé un peu trop de repos et c'était réveillé alors qu'il faisait nuit... Vous ne pouvez imaginer sa panique quand il se réveilla, il devait normalement veiller sur la chef des Tulips et au lieu de ça, il roupillait ! Il était honteux de lui et du coup se dépêcha de s'habiller. Bien sûr après une douche rapide il prit son temps quand même il lui fallait être irréprochable ! Un chef des Flick Knifes mal fagoté était un chef dont la réputation serait en grand déclin ! Il finit donc par enfiler son costume, digne des grands maîtres de ce monde.

Satisfait de son allure, le jeune homme se dépêcha de rejoindre la salle de balle, il lui fallait rattraper le retard, mais tout semblait à peu près calme, les gens dansaient tranquillement, même si le directeur n'était pas en vue ça avait bien l'air d'être calme. Bon il devait avoir tout de même un résumé de la soirée car en plus d'un proviseur absent la chef la plus violente du pensionnat n'était pas dans les parages...

Matthiew se dirigea vers Devlin qui était alors seul, prenant un verre sur la table, le jeune homme bût quelques gorgées en toute tranquillité avant de s'adresser au chaperon rouge :

« Bonsoir, un événement lors de la soirée ? Et je ne vois pas ma cavalière borgne... Appariement une autre à perdue le sien »

En effet, Miss Fausten semblait être sur les nerfs et ça faisait légèrement sourire Matt même si son visage ne faisait presque rien transparaître... Observant d'un œil attentif l'assemblée, pas de soucis à première vue, Matt ' remarqua cette robe jonchant sur le sol qui n'avait pas de maîtresse à l'horizon un bien triste sort pour ce bout de tissu.

C'était la merde. Inutile de faire des euphémismes, Marilyn y atait jusqu'au coup. Tandis qu'elle observait complètement tétanisée le résultat de son zèle, le directeur Keystone servant maintenant de nouvelle carpette... Il n'y avait plus que du blanc dans sa tête, ou plutot, tellement de couleurs s'étaient mélangées que seul la plus claire était restée visible. Des sueurs froides gagnèrent très vite son front et sa nuque quand de nouveau, des pas se firent entendre... Tout le monde avait eu la même idée que les Black Roses ou quoi? La question n'avait pas lieu d'être, il fallait trouver un moyen de se planquer, et de planquer le dirlo dans les vapes.

La fenêtre? Elle n'était qu'au premier étage, a peu près 3 mètres au dessus du sol, seule cela était possible, mais pas en transportant quelqu'un. Il y avait bien la seconde porte, à l'arrière de la salle... Mais elle serai repérée de suite, comme elle passerait dans le couloir. Et si, elle laissait le rouquin ici, le temps de faire diversion? C'était peut-être le plus sage même si sa culpabilité serait difficilement dissimulable après ça... Soudain, un éclair. tout se passa en très peu de temps, elle arracha un des rideau de la salle, et fonça vers la porte dont elle força l'ouverture, et indentifia en un éclair celui qui l'avait ouverte, Denshell. ne lui laissant pas le plaisir de réagir, elle lui lança le drap en plein figure, l'aveuglant quelques précieuses secondes. Elle traversa le couloir, récupérant sa robe par terre au passage, et sauta par la fenêtre de la salle opposée, atterrissant dans la neige. Il était temps de prévenir les autres! Après-en, elle ouvrait de nouveau les portes, plus ou moins bien rhabillée.