Histoire de changer les habitudes. {Pv Alastair

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Et puis le temps passa vite. La soirée de la veille, plus la matinée, puis l'après-midi. Enfin vint l'heure ou Alastair rejoignait chaque jour Edward dans la salle des archives. Edward se trouvait devant l'entrée de la bibliothèque de Maria Dust, son étoile accrochée à son veston le rendant reconnaissable par les autres passants. Il avait passé la nuit à se ronger les sangs à propos de cette histoire de dossier, avait à peine dormi. Il ne s'était pas trouvé dans un tel état de stress depuis fort longtemps. Bien sûr, il n'attendait pas Alastair par simple bonté, ce n'était pas son genre de gâcher du temps ici alors qu'il pouvait le passer à travailler en attendant. Mais cette fois, ils n'allaient pas aux archives, Junior avait en tête un autre plan. Il y avait longuement réfléchi, et avait jugé que son apprenti ne devait pas découvrir son passé tout seul. Il le prendrait à coup sûr pour un lâche. Car bien que frileux et peu téméraire, lâche, Edward Junior Simsons ne l'était pas. Donc, il avait décidé de confesser. Lui dire directement ce qui lui était arrivé... Il paraît qu'une faute avouée était a moitié pardonnée. Penser ainsi le fit se sentir idiot. Il n'était plus un gosse, il était un adulte responsable.

Nerveux, il remonta ses lunettes, regarda le soleil, Alastair ne devrait plus tarder... C'était la première fois qu'il allait se confesser de la sorte à quelqu'un, si on exceptait les moments ou plus petit, il devait avouer ses bêtises à son père, ou lui avouer ses erreurs pour mieux progresser dans ses études. D'ailleurs, son père était surement celui qui le connaissait le mieux, qui savait le plus de choses sur sa vie actuelle, il était son fils me diriez vous... Mais le fait est qu'il n'avait eu que peu d'amis. Très peu, même. Tandis que les autres jouaient dehors, lui était devant un bureau, ne songeant même pas à mettre le nez à l'extérieur. De toute façon, tous ces amusements, on lui avait répété que ce n'était pas pour lui, que c'était une perte de temps indigne de son rang. Mais peut-être tout aurait pu être différent? Il n'eut pas le temps de réfléchir à cette éventualité car déjà, celui qu'il attendait arrivait. Néanmoins son regard était fixé vers le sol, et il ne sut que ce dernier venait déjà vers lui

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Il n’avait pas arrêté de sourire depuis qu’Edward Junior fils du juge et surtout Shérif lui avait confié une mission de la plus haute importance. D’ailleurs ce fut une des journées ou Alastair fut le plus insupportable dans le lycée, pour faire simple il c’était pris pour le roi et prenait tous les pensionnaires pour ses sujets, heureusement pour lui il avait un peu de notoriété sinon il se serait fait descendre à la première heure de cours. Par chance, pas pour lui mais pour les autres élèves la fin de journée avait sonné et il dégageait enfin à son rendez-vous quotidien avec la seul personne pour qui il avait de l’estime hormis son chef de groupe.
Comme promis Alastair partit à la rencontre d’Edward dans les archives de la bibliothèque, ou il pourrait d’ailleurs plancher sur le dossier Salvatores, qu’il avait abandonné au dernier moment dans la soirée à cause de ses obligations personnel. Sur la route il ne pouvait s’empêcher de rêver de lui avec la jolie étoile d’or sur le veston. Il arriva à l’abord de la bibliothèque ou était curieusement posté Edward, chose rare qui surprit le jeune homme, en effet le Shérif ne l’attendait jamais d’habitude. Il accéléra le pas de peur d’être en retard, mais il était persuadé que ce n’était pas ça mais rien d’autre ne le vint à l’esprit, non Alastair n’avait pas commis de faute. En s’approchant il remarqua que le Shérif avait l’air pensif, si bien qu’il n’avait même pas vu la jeune tête blonde débarquer.

« Vous allez bien Monsieur. »

Peut-être qu’il était souffrant, c’était la saison après tout nan ? Alastair ce faisait du soucis pour son chef qui avait l’air mal depuis la veille.

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Allons, bon, Evans ne pouvait-il pas faire plus de bruit quand il marchait? En entendant sa voix, Edward fut pris par surprise, et laissa même échapper un "hein?", accompagné d'un léger mouvement de recul. Ce n'était que Alastair... Le moment était venu. Il remonta ses lunettes sur son nez, lançant un regard entendu à son apprenti.

"Ça va, ça va."

Le shérif fit un signe de la main pour exprimer à Alastair de se calmer et de ne pas se créer d'inquiétudes superflues. Puis il inspira, même si il avait envie de fuir ce qui allait arriver, il continua, ne laissant pas le sbire reprendre la parole.

"Nous n'allons pas aux archives aujourd'hui. Contente-toi de me suivre, et ne dis rien."

Sur ces mots, Junior fit volte face et se alla pour sortir de la ville. Ils arrivèrent bientôt à un sentier conduisant vers un petit bois, près de la rivière. Ce dernier fut rapide et facile à traverser, mais Edward n'oubliait pas de vérifier consciencieusement si personne ne se dressait sur le chemin ou ne les suivait. Il ne voulait pas que la conversation qu'ils allaient avoir soit surprise par quiconque. C'est pour cela qu'il avait choisi ce coin au bord de la rivière... Il se demandait pour quel genre d'adulte encore rêveur et romantique il allait bien pouvoir passer. C'était un endroit assez étrange pour un conversation sérieuse. Mais ici, Edward se sentait plus détendu, bien qu'il ait vécu dans un vaste manoir toute sa vie, il aimait les coins de nature. Mais ça, personne ne devait le savoir, bien evidemment.

Le Shérif de Whiteriver Town alla vérifier l'intérieur de la vieille cabane à pêche, rien à signaler, il n'y avait personne pour venir les interrompre. Edward s'adossa alors au planches de bois qui formaient les murs de la maisonnette. Le bruit de la rivière était apaisant et le soleil de la fin de l'hiver réchauffait encore un peu cette endroit à cette heure.

"Bon. Evans. Je veux toute ton intention. Si nous ne sommes pas aux archives en ce moment c’est que je préfère t'informer de ce que tu désires savoir par moi-même. C'est une question de... De correction et de droiture."

Il commençait déjà à hésiter, mais le sujet allait être éventé, c'était trop tard. Il fallait couper net au suspense qui avait déjà trop duré.

"Il s'agit du passé commun que j'ai avec Salvatores."

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Il avait beau dire que ça allait, Alastair ne pouvait le croire, d’ailleurs personne aurait cru ses paroles. Mais plus ça allait plus Alastair se faisait du souci, particulièrement quand Edward lui demanda de le suivre sans posé de question, ce qu’il accepta évidemment. Ils entamèrent une marche, dont le jeune garçon ne connaissait la fin, il se contentait de marcher dans les pas de son idole en laissant le silence s’instaurer. Dehors il faisait chaud, malgré la légère brume qui s’étendait au-dessus du lac… Le lac, pourquoi le shérif l’avait emmené dans un lieu aussi particulier, qui reflétait le calme et la pureté.

« Bon. Evans. Je veux toute ton intention. Si nous ne sommes pas aux archives en ce moment c’est que je préfère t'informer de ce que tu désires savoir par moi-même. C'est une question de... De correction et de droiture. »

Le jeune Alastair était troublé par les paroles du Shérif, il n’avait aucune idée de ce dont Edward voulait lui parler, mais une chose est sûre, les mots qui allait sortir venait de loin et allait être lourd de sens pour le jeune shérif.

« Il s'agit du passé commun que j'ai avec Salvatores. »

A ses mots le jeune Alastair ne put s’empêcher de lever les sourcils, ne sachant absolument pas de se que le Shérif avait sur le cœur, il trouvait ca admirable et touchant de vouloir en parler de cette chose qui le tracassait surement depuis la veille. C’était donc ce Salvatores qui mettait le Shérif dans cet état, mais pourquoi ? Et a cette question le jeune homme n’avait pour reponse que le regard grave de Edward. Il préférai ne rien dire et observa son chef d’un air admirateur.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Des belles paroles n'allaient pas garder le secret au chaud bien longtemps, et cela ne servait à rien non plus de chercher des manières d’atténuer la chose, ce serait mentir. Voila ou Edward en était. Pourquoi Evans ne disait-il rien? Il était déjà trop déçu de son maitre pour dire quoi que ce soit? Le visage déjà crispé de Junior s'assombrit à cette pensée, il n'arrivait pas à se conforter en pensant que si Alastair se détournait de lui, un concurrent au poste de Shérif serait éloigné. Mais en fait, cette relation d'apprenti soumis à maitre n'était plus satisfaisante désormais. C'était toujours agréable de se faire lustrer dans le sens du poil et avoir quelqu'un a sa disposition, mais ou cela menait-il au final?

"Tu ne vas rien dire Evans? Ce n'est pas plus mal je suis sûr d'avoir toute ton intention. Mais ne t'attends pas à ce que je te raconte un récit épique."

Ce n'était que retarder le moment tant redouté, et c'était inutile le jeune shérif en avait bien conscience. Il soupira à nouveau, décidément, ce n'était pas une bonne journée.

"Mon dossier scolaire n’est pas si reluisant qu'il n'y parait. Si tu le consultes tu y verra mon antagonisme avec l'ancien Chef des Riffle Bullets."

Edward déglutit difficilement, voila qu'il sentait un certaine colère monter en lui, liée à de l'amertume. Il n'avait jamais pu être assez fort pour que Deamon lui fiche la paix. Il n'avait pas ce genre de qualités martiales. A vrai dire, il n'avait presque rien eu par lui même, à commencer par ce poste de shérif.

"Deamon n'a pas cessé de me faire subir les pires choses durant ces années au pensionnat. Et je n'ai jamais pu riposter, mon père a dû finir par s'occuper de son cas. Je n'ai même pas pu arranger les choses par moi-même, je ne pouvait même pas rivaliser avec un type comme Salvatores."

Puis il se tourna vers Alastair qui l'écoutait. Le regard froid il se demandait ce que l'autre pensait de lui à présent. Le trouvait-il courageux, le méprisait-il? Avait-il accompli une bonne action en se confessant ainsi? Il continua, amer.

"Tu vois, Evans, on dirait que tu vas devoir revoir ton avis sur moi à la baisse."

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Le jeune blondinet écoutait chaque mot, chaque son qui sortait de la bouche d’Edward. Plus le récit avançait, plus il sera le manche de son épée, accroché à sa ceinture dans sa main, si fort que celle-ci tremblait. Le jeune homme était révolté, révolté par le propos d’Edward et en même temps il était si fier d’avoir un chef aussi fort et surtout aussi humble pour avouer ses faiblesses. Bien qu’Alastair ne se reconnaisse pas dans ses paroles, en effet Alastair ne se faisait pas embêter à l’école, et même si il y a quelque conflit il n’avait pas peur de les affronter, cela dit Alastair savait qu’il n’avait pas d’amis à proprement parler et Edward devait être ce qui s’en rapprochait le plus. Donc bien qu’Alastair soit différant il se sentait terriblement concerné pour son chef.

« Tu vois, Evans, on dirait que tu vas devoir revoir ton avis sur moi à la baisse. »

Alastair, surpris par cette dernière phrase souleva les sourcils, puis sourit.

« Au contraire vous avez su avouer vos faiblesses, seuls les hommes savent le faire ! »

Se tournant vers le lac, regardant l’horizon magnifiquement calme.

« Je ne suis pas sûr d’y arriver moi-même. »

Alastair parut pensif un instant, puis se retourna rapidement vers son chef qui lui n’avait pas l’air très convaincu, surement perdu à penser tout ce qu’il avait obtenu par son père. Le jeune Blondinet savait ce que c’était d’avoir un rang grâce à un parent, lui qui voulait être roi se retrouvait fils d’un pauvre ivrogne de prêtre, et bien qu’il ne puisse pas nier que en effet grâce à son père Edward est eu des facilité, il ne pouvait pas admettre que son Idole était un moins que rien.

« Je ne connais pas se Salvatores mais je ne l’aime déjà pas ! Cela dit je suis sur que maintenant que vous êtes devenue si fort vous allez réussir à faire comprendre à se pauvre nigot qui c’est le maitre de ses lieux ! »

Peut-être qu’Alastair pouvait avoir l’air stupide, il avait cela dit un sens de la justice et de la loyauté infini. Il planta son épée dans le sol et prononça.

« Je jure de vous aider à supprimer cette vermine ! »

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C'était la première fois que Edward se confiant de la sorte, il se sentait fort gêné mais aussi soulagé d'avoir craché le morceau... Enfin. Il avait pu parler de ses mésaventures à quelqu'un, certes il n'était pas rentré dans les détails, mais ç'aurait été s'épancher sur son cas. Et Junior en avait suffisamment fait pour la journée. Pas qu'il n'aimait pas parler de lui, justement, il savait très bien faire du plus petit des événements un grande aventure, et cela sans trop romancer la chose. En plus, de cette façon, Alastair pouvait imaginer ce qu'il voulait à partir de la formulation "les pires choses". Le shérif attendait avec appréhension la réaction du blondin, et si il profitait de cet instant de faiblesse pour le poignarder? Et justement sa main était fixée sur le pommeau de son épée. Edward s'apprêtait à réagir ne sait-on jamais. Qui sait si il lui en voulait d'avoir d'un coup brisé tous les rêves qu'il nourrissait à son égard.

Du coup il ne s'attendait plus à ce que Alastair s'exalte autant sur le fait qu'il ait pu avouer ses erreurs. Bien sûr qu'il n'aimait pas Daemon, si il se revendiquait un jeune homme de bonne famille, trainer avec la racaille de devait même pas lui effleurer l'esprit. Au moins, le jeune homme avait toujours confiance en son maître, et était toujours admiratif. Puis une nouvelle mimique chevalresque... Comme d'habitude il en faisait des tonnes. Mais cette fois Edward n'eut pas le regard affligé qu'il lui lançait en général, car Alistair ne jouait pas la comédie, il ne faisait pas juste ça pour faire le beau, il était le plus sincère du monde. Junior était toujours embarrassé mais cette poussée de zèle chez le jeune garçon le faisait se sentir mieux.

"B- Bien. Merci Alas... Evans. J'espère que tu ne penses même pas à briser cette promesse, j'ai décidé de te faire confiance. Ahem. Repos."

C’est lui ou il avait failli l'appeler par son prénom? Ce serait bien la première fois. En tout cas lui aussi était sincère en le remerciant.

"Tu pourras donc aller consulter le dossier si tu as le moindre doute. Mais pas de faux pas! Le fait que tu puisse accèder aux dossiers des élèves est strictement confidentiel. Cela va sans dire que tu n'as pas non plus à en abuser. Je le saurais si c'est le cas, et laisse moi te dire que tu peux craindre mes représailles."

Edward se sentait obligé de devenir plus sevère car il fallait bien qu'il garde sa réputation. Ne pas donner trop de perles aux cochons. Même si il s'était bien aperçu qu'Alastair n'était pas un animal si vulgaire, bien, bien loin de là. Mais voila qu'ils étaient là depuis déjà un bout de temps. Le soleil déclinait déjà et Edward devait penser à son rendez vous. car oui, il avait rendez-vous avec la femme de ses rêves ce soir, Mary-Jane Kins. Anxieux et encore chamboulé qu'il était de son entrevue avec Alastair, il n'était pas aussi joyeux qu'il aurait dû l'être. Mais il ne pouvait se permettre d'être en retard.

"Bon. Il suffit. J'ai à faire au pensionnat, un rendez-vous. Que vas-tu faire Evans?"

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Alastair fixa son chef avec des yeux plein d’admiration et de sympathie. Et quand ce dernier faillit prononcer pour la première fois son prénom, le jeune homme fut emplit de joie, il se sentait enfin félicité par son travail et proche de son chef et même si au dernier moment il c’était ressaisit il savait qui l’avait monté dans l’estime du Shérif.

"Tu pourras donc aller consulter le dossier si tu as le moindre doute. Mais pas de faux pas! Le fait que tu puisse accèder aux dossiers des élèves est strictement confidentiel. Cela va sans dire que tu n'as pas non plus à en abuser. Je le saurais si c'est le cas, et laisse moi te dire que tu peux craindre mes représailles."

C’était comme si il avait eu une promotion, non pas en argent mais en respect, il était enfin devenu une sorte de collègue. Peut-être qu’avec le temps ils seront de véritable ami, a l’idée Alastair sourit, mais il savait que ce temps était encore lointain.

« Fait-moi confiance Monsieur. »

Alastair n’avait même pas fait attention au ton plus sec et sévère qu’avait pris son chef pour remettre le pendule a l’heure, non il s’en fichait parce que aujourd’hui était un jour a marqué d’une pierre blanche, un début sur le chemin de la réussite. Mais ce moment d’intimité et de confidence allait prendre fin.

"Bon. Il suffit. J'ai à faire au pensionnat, un rendez-vous. Que vas-tu faire Evans?"

Quelque peu surpris par ce soit disant rendez-vous, Alastair ce demanda en effet ce qu’il allait faire vu que leurs entrevue quotidienne fut en effet plus courte que les autres jours, de plus que ce soir son père n’avait pas besoin d’aide. Il rangea son épée.

« Eh bien… Je vais surement aller a là bibliothèque. »

Ils entreprirent le chemin du retour ensemble, Alastair se demandant pourquoi et avec qui son chef avait rendez-vous bien qu’une réponse lui parut évidente.

« Vous allez voir le directeur pour parler chef ? »

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Bien sûr qu'Alastair saurait se taire, son regard n'avait jamais autant débordé de sincérité avant ce jour. Edward ne pouvait plus douter de sa parole après-en, cet espèce de pacte venait de les lier pour un bout de temps. Le shérif annonça calmement son départ, et Alastair déclara qu'il irait à la bibliothèque. Bien, cela signifiait qu'il allait s'adonner sérieusement à sa mission. C'était vraiment un assistant modèle que Junior avait là, si il s'était attendu à lui faire des confidence au bord du lac...
Comme le sujet était clos, ils repartirent vers la ville alors que le ciel commençait à rosir, c'était une belle soirée, ça ne pouvait que bien annoncer son rendez-vous avec Mary-Jane Kins. Le cœur d'Edward commençait déjà à s’affoler alors qu'ils étaient à peine de retour dans la civilisation. Devant la vitre d'une échoppe, le shérif s'arrêta pour vérifier sa tenue. Il n'avait pas été très préventif... Il s'était bien habillé pour l'occasion mais des branches du bois qu'il avait dû traverser avec Alastair s'étaient accrochés à lui. Il se recoiffa d'un coup de main... Ses rouflaquettes étaient-elle présentables? Oui! Bien, très bien. Mais alors la question de son apprenti surgit et manqua de la faire sursauter alors qu'il faisait la coquette devant la vitrine du magasin.

« Pardon? Oh, non, pas vraiment avec le directeur c'est... »

Il s'arrêta au milieu de sa phrase... Devait-il dévoiler la personne avec qui il avait rendez-vous à Evans? Ce dernier s'interrogerait sûrement sur le fait qu'un ancien Flick Knife fréquente la Chef des Orchids, peut-être s'en offusquerait-il, même... Typiquement la première chose qu'il ne pouvait contrôler chez le blondin : sa curiosité. Tss.

« Tu ne devais pas aller aux archives? Tu te souviens ou sont les clés n'est-ce pas? Et ou il faut les remettre quand tu as fini d'utiliser la salle? Bien entendu, je compte sur toi pour te faire discret. »

Pour changer de sujet, il assomma Alastair de questions, même si son attitude était clairement suspecte, à s'inquiéter soudainement de ce que pouvait faire son assistant. Bien sûr que ce dernier savait tout ça, c'était presque le prendre pour un imbécile, pour le coup. Edward repris son chemin vers le pensionnat. Il adressa un signe de main à Evans quand il passèrent devant la bibliothèque, c'est logiquement là que le jeune garçon s'arrêterait, et de dirigea vers sa destination, pourvu qu'Alastair ne soit pas trop curieux pour avoir l'audace de le suivre...

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Alastair connaissait suffisamment son maître pour savoir qu’il lui cachait une partie de la vérité voir toute la vérité. Et puis c’est question si inutiles soient-ils l’avait surement plus trahis qu’autre chose, mais au fond Edward avait le droit de voir bon lui semblait dans ce pensionnat… Mais c’était justement ça qui troublait Alastair, qui était ce mystérieux inconnu que pouvait bien fréquenter Edward ?

« Oui, oui je connais tout le protocole chef. »

Soudain quelque chose le frappa, au fond de lui il sentait se sentiment qui emplissait son cœur, un sentiment que l’on nomme jalousie. Serait-il jaloux des gens que fréquente Edward ? Alastair était confus dans ses pensées il ne pouvait pas avoir des sentiments pour son chef, il ne pouvait pas, pas lui.
Le jeune Alastair se reprit, et finit par se persuadé a tort ou non que ce n’était pas de la jalousie mais plutôt de la curiosité, parce que pour lui comme beaucoup d’enfant de son âge la jalousie serait la preuve d’un amour, mais il apprendra surement plus tard que c’est seulement un signe d’amitié. Le pensionnat arriva dans leurs champs de vision au fur et à mesure de leurs marches, et Alastair se demanda encore une fois qui était cette fameuse personne.
Mais ne trouvant pas de réponse il finit par se dire qu’il suffirait simplement de suivre son chef pour savoir avec quel groupe il a rendez-vous. Mais il fallait d’abord trouver une bonne raison de se diriger vers les bâtiments, une excuse qui ne tarda pas en voyant l’état de leurs vêtements.

« Je vais d’abord aller me changer, ce n’est pas mon genre d’être aussi négligé. »

Décidemment Alastair ne changeait pas, toujours cet allure de prince et ce langage de prince, mais c’est ce qui le rendait si unique.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Se faire mettre des bâtons dans les roues par un gosse presque dix ans plus jeune que lui était assez agaçant. Il ne s'agissait pas de quelque chose de si important dans le fond, Alastair verrait Edward rentrer chez les Orchids, et puis quoi? Il pouvait bien s’imaginer ce qu'il voulait... Mais le shérif avait appris à se méfier de la curiosité du blondin et ce qui pouvait le plus lui porter préjudice dans le cas présent était... Ce qu'il pourrait bien s’imaginer. Mais en y réfléchissant bien, cela serait plutôt flatteur que le gamin s’imagine une quelconque aventure entre lui et Miss Kins, et si il se figurait une telle chose il devrait bientôt concrétiser cette relation pour changer cette simple hypothèse en réalité. Après tout, Alastair devait penser que concernant tout cela, Junior était un adulte. Bien que la réalité soit toute autre du côté du fils du Juge.

"Fais ce que tu veux, ça ne me concerne pas vraiment. Donc c'est ici que nous nous séparons."

Sous entendu, ses activités à lui ne regardaient pas non plus le jeune Flick Knife. Voila qu'ils passaient les portes du pensionnat. Edward surveilla Alastair pour vérifier qu'il ne partait pas dans la même direction que lui, puis il entama le chemin vers la bâtiment Orchid. Son pas s’accélérant sans qu'il s'en rende compte, et son cœur déjà en fête. Il était un peu anxieux aussi, être accueilli par Mary-Jane était une chose, être accueilli par les Orchids en était une autre. Il ne pourrait pas se permettre d'être aussi mou que la veille, lorsqu'il avait raccompagné la jeune Chef.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Ils étaient arrivé devant le pensionnat, et Alastair qui sentait le shérif de plus en plus stressé a chaque pas, se demandait réellement ou il allait. A l’entrée du pensionnat, Alastair prit la direction du bâtiment de Flick, là ou il avait dit qu’il irait. Et quand il sortit des champs de vision de Edward, derrière deux arbres plus haut que les bâtiments il fit demi-tour. Au bout de quelque minute il retrouva Edward qui marchait dans la direction opposé des bâtiments masculin. Mais pour quelle raison ?
Alastair le suivait à bonne distance, en se cachant derrière le buisson. Espionner était la chose dans laquelle Alastair excellait, toute sa curiosité trouvait son apogée dans ses minutes de tension. Pendant sa filature, Alastair se demanda pourquoi il allait vers le bâtiment des filles en qu’elle occasion ?
Puis au bout de quelque pas, il eut une idée qui tenait la route, surement que Edward se rendait au bâtiment des filles pour les arreter, il faut dire que pour les Tulips ce n’était en aucun cas une surprise, surtout que la bas devant leurs batîments il y avait l’air d’avoir pas mal de mouvement. Il faut dire que Marilyn Brandon et son bras droit Mindy Fusten était des personnes dangereuses, qui avait déjà leurs places dans la prison. Pourtant Edward n’avait pas l’air de prendre cette direction.