Un verre entre deux clients (PV: Janathan Murdock)

Messages : 82 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 29 Age du personnage : 24

Devlin Miller avait quitté la pièce dans un dernier souffle de plaisir. Le coeur de Betty était sans dessus dessous, son corps était satisfait de ce début de soirée. La sulfureuse, se fit un petit brin de toilette avant de mettre une nouvelle robe encore plus compliqué à enlever car le prochain client ne serait surement pas son préféré. Mais après tout, Betty faisait feu de tout bois. Sa nymphomanie était à un stade où elle ne regardait pas plus la marchandise qu'autre chose. Mais seul le jeune Miller pouvait faire sautiller autre chose que ces seins, ces sentiments si fragiles et pourtant Dieu sait qu'ils ne sont pas facile à trouver. On ne mélange pas vie privée et travail après tout, il faut savoir être professionnel.

Une fois prêtre à descendre dans le saloon, recoiffé et plus pulpeuse que jamais, la sulfureuse prit une démarche attrayante dans les escalier, d'un pas lent et mesuré. Sa robe bleu turquoise ne la laissait pas disparaitre entre les client. Elle était la femme de la soirée, celle que tous ici désiraient, même ceux qui n'osaient pas lui prendre la main pour jouer avec la belle, sans compter tous ceux qui ne pouvaient pas se la payer. Il ne faut pas être pauvre pour une beauté érotique comme Betty. Le dernier tome de Miss Love l'inspirait énormément ce soir. Mary-jane lui avait apporté un bouquet de fleur sauvage qui lui rappelait les aventures de la prairie. La sulfureuse avait saisit un bleuet qu'elle agitait avec provocation sous le nez des quelques clients au bar, ceux qui jouaient aux cartes ne l'intéressaient pas beaucoup. Betty avait besoin d'un remontant, de quelque chose de fort pour éteindre la flamme, et ces sentiments qui étaient encore tout chamboulés.

Une fois devant le bar, c'est le barman, Joey, son gentil patron, si on peut dire ça... Parlons plutôt d'un protecteur à qui la jeune femme laisse un peut d'argent pour payer ses services. Enfin, Betty l'aimait bien, il était un peu son meilleur ami, un confident, celui qui écoute inlassablement les plaintes de la jeune femme quand les vieux éjaculent trop vite, ou bien son impuissant et gâche tout son plaisir.

Un verre pour oublier mes sentiments, mon chou.

Betty déposa la fleur dans la petite poche de la chemise de Joey. Puis tapota doucement le torse du jeune homme.

Il est revenu, cet étalon au coeur de pierre... Il me fait fondre, je suis si faible... L'alcool, ou un vieux dégueulasse me ferait peut-être oublier tout ça, t'en penses quoi ?

Une petite soirée tranquille comme d'habitude au Saloon, la nuit était déjà entamée, tout comme les réserves d'alcool. Jonathan enchaînait les verres, à servir bien évidemment, tout en s'en réservant un de temps à autres, ses clients étaient pour la plupart des habitués, les voyageurs venaient de temps à autres à se laisser aller à un verre cependant, ils n'avaient que rarement la foi pour rester éveillés. Il jetait un oeil de temps à autres vers sa femme qui s'occupait de récupérer les verres vides en salle afin de les nettoyer ou lui demander de les remplir de nouveau. Ses yeux ne pouvaient que difficilement se détacher des formes alléchantes de sa femme, jaloux du regard que les autres posaient sur elle, il aurait aimé pouvoir leur loger une balle entre les deux yeux pour apaiser se nervosité mais après tout... Si un seul client se montrait irrespectueux envers elle, cela lui faisait une excuse valable pour le corriger comme il mériterait. Sa seul hâte, était celle de fermer le saloon pour pouvoir avoir sa femme libérée de ses tâches et terminer la nuit dans une réunion charnelle de leur corps respectifs.

L'attention de la salle se posa soudainement sur la balustrade surplombant la salle principale du saloon, Jonathan pût en conclu d'avance, sans même regarder que cette chère Betty devait en avoir fini avec son Don Juan et allait maintenant se préparer à la partie un peu plus sérieuse de son travail. Il finit alors d'essuyer le verre qu'il avait en main à l'aide d'un petit chiffon puis se décida à lever les yeux vers les chambres, Il pût alors observer, avec toujours ce même regard intrigué depuis le temps, l'élégance avec laquelle Betty descendait les marches et captivait les regards de la pièce. Elle prenait lentement mais sûrement la direction du bar tout en ne manquant pas d'aguicher de potentiels clients se trouvant sur son chemin à l'aide d'un bleuet. Jonathan remarqua le tabouret libre vers lequel elle se dirigeait et vint alors se poser en face de cette place sachant qu'elle avait certainement quelque chose à lui demander.

Un verre pour oublier mes sentiments, mon chou.

Elle accompagna ses paroles en se penchant par dessus le comptoir, laissant sa voluptueusement poitrine en valeur sous les yeux de Jonathan, afin de déposer la fleur qu'elle tenait dans la poche de la chemise que portait le jeune homme avant de lui tapoter amicalement le torse. Il connaissait bien les méthodes de cette séductrice hors-pair cependant, et malgré la tentation, Jonathan était un homme de parole et son union avec Ashley comprenait une promesse qu'il se jurait sans cesse de ne briser sous aucun prétexte. Il devait bien être un des rares hommes dont les moyens l'autorisait à ne pas avoir céder à ses pulsions et laissé ses instincts primaires prendre le dessus sur l'homme qu'il était. Il était, comme à son habitude lorsqu'il ne sert pas un verre, en train de nettoyer un de ces derniers lorsque son interlocutrice reprit la parole.

Il est revenu, cet étalon au coeur de pierre... Il me fait fondre, je suis si faible... L'alcool, ou un vieux dégueulasse me ferait peut-être oublier tout ça, t'en penses quoi ?

Ne souhaitant que le meilleur pour elle, Jonathan lui tendis le verre qu'il tenait en main ,tout en rigolant, tout en le gardant pour le moment dans sa main afin d'aller le remplir. Bien évidemment ce verre lui serait offert car en plus d'être ce que Jonathan considère une amie, elle était aussi celle qui permettait au saloon de prospérer. Il repensa alors à ses paroles et se rappela à quel point il n'aimait pas ce Devlin qui, pour lui, abusait des sentiments de Betty en se jouant d'elle car elle ne pouvait rien lui refuser tant elle était aveuglé par la façon dont il pouvait la combler ne serait-ce que quelques instants. Cela ressemblait effectivement à un brun de jalousie de la part de Jonathan mais il avait toujours cherché à la protéger et cet homme avait toujours eu raison de ses mises en garde auprès d'elle. Il déposa alors le verre devant elle alors qu'elle se tenait assise sur siège et ramena quelques verres à nettoyer à coté d'eux afin de pouvoir continuer son travail tout en s'occupant du souci de son amie qu'il s'était fait par procuration étant donné les liens qu'elle avait déjà avec Ashley avant qu'il ne les connaisse.

Et bien... Tu sais très bien ce que j'en pense, mais nous savons tout deux que jusqu'à maintenant tu n'as pas trouvé "mieux" alors je ne peux que te conseiller de boire un verre... du moins, un verre minimum, car si comme tu le dis tu venais à t'occuper d'un vieux, il te faudrait de toute manière un verre aussitôt fini te connaissant.

Le barman déballa ces paroles avec un ton plein d'humour, mêlant ironie et rire à sa voix, et rendit la petite tape qu'il avait reçu sur le torse en faisant de même sur une des épaules nue de la demoiselle, le tout ponctué d'un sourire soulignant le sous-entendu précédemment exprimé.

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Betty avait accepté machinalement le verre de Joey. Sa main était élégante mais un peu plus hésitante qu'à son habitude. Hésitante, faible, Miller l'avait un peu épuisé, mais surtout chambouler. Son coeur touché et meurtri la rendait plus fragile. Devlin ne semblait pas porter beaucoup d'attention aux sentiments de la jeune femme, disons que son corps était un objet de désir, mais qu'en était-il de son âme ? Face à cette réalité Betty avait un petit coup de blues. La sulfureuse but le verre cul sec, pas question de languir sur de telle pensées. IL lui fallait des ondes positives et rien de telle que la répartie et les moqueries de son ami.

Et bien... Tu sais très bien ce que j'en pense, mais nous savons tout deux que jusqu'à maintenant tu n'as pas trouvé "mieux" alors je ne peux que te conseiller de boire un verre... du moins, un verre minimum, car si comme tu le dis tu venais à t'occuper d'un vieux, il te faudrait de toute manière un verre aussitôt fini te connaissant.

Trouver "mieux", t'a de l'humour l'ami ! Je suis très exigente au lit tu sais ? Alors quand il y en a un qui me satisfait je vais pas le laisser partir comme ça...

Comment faire pour que son amant favori tombe amoureux d'elle ? Il lui faudrait de l'aide pas mal d'aide. Un ange gardien protecteur... En y repensant, un verre ou un vieux, rien de tout ça ne marcherait vraiment, alors avant de perdre la raison, Betty arrêta de boire. Se penchant sur le comptoir à nouveau, sa poitrine touchant le bois froid, elle posa son verre derrière le comptoir.

Histoire de ne pas faire de bêtises, je te le rend.

Betty se retourna sur son siège, elle était tournée vers la salle, et s'adressait à Joey par des sourires. La sulfureuse pointait du doigt un client, à la table de jeu qui la regarda, elle fit un geste mimant de ces doigts un pistolet. Sa première cible fut un homme d'à peu près 40 ans, il jouait aux cartes, sur la table de jeu, devant lui quelques billets mis en jeu. Autant ce dire qu'il pourrait dépenser cet argent plus judicieusement, la fille de joie était disposer à alléger son porte monnaie. Il avait une petite moustache et une barbe de deux jours pas plus. Il était plutôt bien batti, pas chétif. Un cheval qui a du potentiel pour gagner une course, pourquoi pas lui faire oublier le pur sang qui sort de sa chambre. Betty tourna doucement son visage vers Joey pour lui adresser quelques commentaires locasses.

Pas mal celui-ci t'en penses quoi ? Son portefeuille à l'aire bien remplit, il pourrait me payer ma prochaine robe. Avec un peu de chance j'aurais pas à te demander un autre verre après.

Cette fois Betty tourna tout son corps vers le barman, de sa main emplie d'une toute nouvelle énergie, elle reprit le bleuet, qu'elle avait posé dans la poche de Joey. Puis le faisant passer sous le nez du jeune homme avec malice, la sulfureuse éclata de rire.

Je le reprend il pourrait me servir à chatouiller mon prochain client, hihi.

Betty ne pu s'empêcher de rappeler à Jonathan le fait qu'elle n'avait pas d'autre choix que de retenir cet homme qui semblait la satisfaire ou du moins, rassasier son appétit et son désir. Elle avait bu son verre d'une traite et sembla regretter d'avoir pensé à oublier en buvant ce qui la poussa donc à se décider de rendre son verre, n'omettant pas une nouvelle fois de mettre ses atouts en valeur en les appuyant sur le comptoir. Elle commença alors à faire une petite démonstration de charme au jeune barman en aguichant quelques clients sans même bouger de sa place en jouant tout simplement de son regard et de gestes significatifs. Elle semblait d'ailleurs avoir jeté son dévolu sur un joueur de cartes au physique non loin d'être ridicule lorsqu'elle s'adressa de nouveau à son patron.

Pas mal celui-ci t'en penses quoi ? Son portefeuille à l'air bien remplit, il pourrait me payer ma prochaine robe. Avec un peu de chance je n’aurais pas à te demander un autre verre après.

Elle se retourna de nouveau vers Jonathan, de sorte à lui faire face, et reprit le bleuet qu'elle avait déposé dans la poche de sa chemise quelques instants plus tôt. Elle éclata de rire après avoir passé cette fleur sous le nez de son interlocuteur et reprit de nouveau la parole.

Je le reprend il pourrait me servir à chatouiller mon prochain client, hihi.

Jonathan ne put s’empêcher de lui attraper le poignet en lui lançant un regard joueur avant de secouer la tête négativement. Il savait très bien qu’elle comprendrait là où il venait en venir. Ces hommes n’en auraient que faire de cette petite fleur, même sous leur nez, leurs yeux seraient fixés sur la poitrine de Betty. Il prit alors la fleur entre les doigts fins de la grande séductrice puis vint la passer sous le nez de cette dernière en accompagnant ce geste d’un petit rire. La prenant à son propre jeu il lui déposa la fleur sur le creux de sa poitrine et garda un léger sourire en coin.

Tu peux être sûre qu’ici personne ne la loupera ! Et puis pour ce qui est de cet homme ? Je dirai que tant que tu n’auras pas essayé tu ne le sauras pas

Il était l’un des seuls à comprendre les besoins de cette femme et la considérer comme tel plutôt qu’un objet comme le ferait ses clients potentiels. Il savait d’ailleurs que pour elle, ce métier était plus une bénédiction que autre chose car elle gagnait de l’argent tout en se rapprochant un peu plus de son but à chaque homme qu’elle apprenait à « connaître ».

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Betty était joueuse en cette douce soirée. Après tout, Miller avait beau l'avoir épuisé, de l'énergie, elle en a à revendre. Et son humour était à toute épreuve. A première vue, Jonathan était aussi de bonne humeur. Il avait attrapé le poignet de la jeune femme, secouant la tête de droite à gauche, pour montrer sa désapprobation. Betty comprit et lui sourit avec malice. Sa fleur il ne la verrait pas, et la sulfureuse se doutait bien qu'ils ne prendraient pas le temps de l'admirer. Toutefois, le contact des pétales sur la pau d'un homme qui pouvait observer les formes généreuses de la jeune femme était une technique classique et bien connue des filles de joie. C'est une façon de donner envie au client de sentir un contact plus ferme que la pétale d'une fleur. Mais ça, Joey ne pouvait pas le savoir, il était tellement aveuglé par l'amour qu'il portait à Ashley qu'il ne ressentait plus le désir de la même façon face à une autre femme. Du moins, c'est ce que voulait croire Betty.

Jonathan s'empara de la fleur pour la mettre entre les deux atouts principaux de la belle. C'est certain qu'ici, les clients admireront la beauté de la fleur. Mais c'était aussi un peu dangereux pour attirer le client. la sulfureuse restait prudente, pas touche tant qu'on paye pas !

Tu peux être sûre qu’ici personne ne la loupera ! Et puis pour ce qui est de cet homme ? Je dirai que tant que tu n’auras pas essayé tu ne le sauras pas.

Betty lui sourit doucement, puis d'une voit sérieuse mais à la fois sarcastique elle défia du regard Joey.

Mettre la fleur ici c'est comme inviter les inconnus à aller la chercher... Il faut d'abord qu'ils payent pour toucher la marchandise. En attendant elle restera dans ma main, ils mettront la fleur où ils voudront.

La sulfureuse était fière de sa technique de séduction. Et c'est vers celui qu'elle avait pointé du doigt que la belle allait la tester.

Regardons, et testons mon ami.

La jeune femme s'avançait à pas lent et d'une élégance folle faisant voler son jupon avec dynamisme. L'homme assit à la table de jeu, ainsi que tous les autres avaient les yeux rivés sur la belle. Puis sa fleur dans la main, elle jeta son dévolu sur l'homme, sa fleur effleura la joue de celui-ci et le visage de Betty s'était rapproché jusqu'à son oreille, lui murmurant quelques paroles dont avait le secret.

Combien seriez-vous prêt à payer pour profiter de mes délices et du parfum de cette fleur ?

L'homme lui sourit, il posa son regard sur la table de jeu. Il venait de tout perdre à première vue, il n'en avait pas plus. Il sembla renfrogné et frustré. C'est ça de ne pas avoir l'argent qu'il faut pour se faire plaisir. Déçu, et toujours aussi fière, Betty repartis vers son barman préféré se plaindre de sa mésaventure.

Sans argent pas de plaisir... Ce n'est pas le bon ma parole.

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