Pourquoi n'a t-il pas plu ce matin là ? [Pv : Alastair Evans]

Le soleil n'était pas au rendez-vous, ce matin. Dissimulé derrière d'imposants nuages gris, le soleil ne semblait pas disposé à refaire un quelconque signe d’apparition. C'était compréhensible après tout. La semaine avait été ensoleillée et cela ne pouvait évidemment pas durer éternellement. Par chance, il ne pleuvait pas non plus. La pluie avait la mauvaise manie de mouiller les bottes de cuir de Wilhelm, ce qui l'offusquait souvent. Lui qui prenait aussi soin de sa silhouette, il ne pouvait se permettre d'avoir une quelconque tâche de boue sur ses chaussures. Et puis, la pluie était signe d'une journée fade. Les gens n'aiment pas la pluie. Ils restent cloîtres chez eux et ne sortent que le lendemain. Dans de telles situations, on ne pouvait rien faire. Wil ne pouvait rien faire. Ces journées étaient signe d'ennui. Un ennui mortel pour quelqu'un d'aussi actif que Wilhelm. Une activité non pas physique, mais bien morale. Il fallait qu'il soit en constant avancement, sur n'importe quel plan que ce soit. Ce qui stagne l'ennui. Ce qui bouge l’intéresse. C'est ce qui faisait que beaucoup de choses avaient attisé la curiosité du blond. Par chance, ses première semaines à Witheriver avaient étés des semaine ensoleillées. C'était le temps idéal pour explorer, étudier, analyser. Cette journée était la première dans son genre. Une journée juste grivoise. Pas trop chaude ni trop fraîche, juste grivoise. Le genre de journée qui plombe le moral aux plus dépressifs, et qui limite grandement les activités extérieures. C'était le temps idéal pour visiter le lycée. Parce que oui, le pensionnat de Witheriver était affublé d'un lycée. Lycée auquel Wilhelm appartient, d'ailleurs. Cependant, n'ayant reçu aucune demande ou convocation officielle, il c'était bien garder de s'en approcher. Aujourd'hui était le moment parfait. Avec ce temps, les gens sortiraient, mais resteraient dans les bâtiments. D'une pierre deux coups. A défaut d'avoir pu se renseigner auprès de son chef de clan, à savoir Matt', il comptait réunir quelques informations pouvant faciliter son intégration.

La lycée était un grand bâtiment. Bien que ceci ne surpris pas plus que ça Wilhelm, il le remarqua tout de même. Après tout, les lycées étaient bien souvent de grands espaces. C'était un lieu de vie privilégié. La cohue aux heures de pointe était monstrueuse, et les heures creuses vidaient les bâtiments. Au milieu de ce monde, le jeune Lawford marchait machinalement. Il errait dans les couloirs, inspectant bureaux, salles de classe (parfois pleines) et gymnases. Il faisait une petite visite machinale, juste dans le but de trouver quelque chose d’intéressant. Il écoutait aussi les conversations, dans le but de dénigrer une information d'une quelconque importance. Son sens de l'orientation défaillant lui avait fait emprunter les mêmes chemins plusieurs fois d'affilé, sans qu'il ne s'en rende compte. Il s’efforçait de mémoriser les détails, même les plus insignifiants. Il retenait les visages, les tenues, les coiffures... En fait, avant même qu'il ne le remarque, il avait attiré l'attention. Déambulant comme un fantôme depuis plusieurs heures, il avait bien fini par se faire remarquer. Certains élèves le montraient de doigts, d'autres chuchotaient à son propos. Wil se rendis compte qu'une personne inconnue au lycée qui traînait dans les couloirs n'était pas vraiment une chose normale. Lui qui ne voulait pas trop attirer l'attention, c'était un peu loupé. Il décida donc de se retirer du bâtiment, ayant fini l'inspection pour la matinée. Matinée plutôt longue, puisqu'il était était deux heures passées. Essayant de retrouver le chemin du retour, Wilhelm se perdit dans ses pensées. Un peu trop d'ailleurs, puisqu'il rentra dans quelqu'un, ce qui le fit chuter, se retrouvant ainsi les fesses par terre. Plus surpris que sonné, le jeune Lawford se releva en vitesse, ne voulant pas s’éterniser dans cette position.

Puis il daigna enfin lever la tête vers son obstacle de fortune.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Avec le temps les peines d’Alastair c’était un peu estompé, toutefois la mort de Denshell l’avait beaucoup affecté, bien qu’il avait souhaité sa mort des millions de fois jamais il aurait voulu que cela se passe vraiment, il avait perdu un ami.
Mais ce n’est pas lui qui avait craqué, mais cette soit disant chef des Tulips. Cette nouvelle avait fait l’effet d’une bombe, surtout maintenant qu’on sait que le juge veut fermer le pensionnat. Tout le monde en parlait, qu’allait-elle devenir ? Comment allait réagir Mindy Fusten ? Les Riffles ?
La suite allait surement être mouvementée et Alastair voyait là une occasion de redoré son propre blason. Egoïste ? Non du tout mais après tout c’est période de crise que les héros naissent. Et pour gagner la partie il fallait ce coups si avoir un coup d’avance, pour cela une seule chose était possible, aller au commissariat là-bas il aurait toutes les informations sur l’affaire.
Pour la première fois depuis presqu’un mois Alastair reprit des couleurs et sortit de sa chambre en courant, direction le centre-ville, pour couper court il passa par les couloirs du pensionnat, les gens étaient content de le voir ainsi c’était un peu comme au bon vieux temps, quand soudain il percuta une masse.
C’était un garçon qui ressemblait un peu à Alastair un peu plus grand avec des cheveux longs. Ce dernier était parti à la renverse sous le choc, mais il ne traina pas sur le sol et se releva directement.
Alastair l’avait déjà vu au détour d’un couloir mais il avait jamais fait l’effort de parler à ce bonhomme, d’ailleurs c’était qui lui ?

« Je suis désolé je n’ai pas regardé ou j’allais, mais t’aurais pu faire gaffe toi aussi ! »

Alastair tout craché, ce n’était pas un mauvais bougre mais il avait le défaut d’être un peu trop vaniteux !

« Enfin c’est bon je t’en voudrais pas ! Alastair Evans. »

Il lui tendit la main comme un bon diplomate français. Apres tout connaitre chaque pion est important en temps de guerre.

Malgré la rudesse du choc, qui avait eu pour effet de renverser le deux forces opposées, Wilhelm ne s'en tira pas si mal que ça. Debout avant son obstacle, il pu porter le premier regard. Une première impression. C'était important, la première impression que l'on donnait aux gens. C'est en fonction de cette dernière que ceux-ci forgent leur avis sur une personne. Bien sur, cet avis n'est pas immuable. Mais il est plus simple de partir avec une impression désirée qu'une impression négative, qui n'aurait pour effet que d'attirer des ennuis par la suite.
Devant les pieds de Wilhelm, se trouvait le jeune garçon. Au premiers abords, il semblait être étudiant dans le coin. Quoique sa tenue différait légèrement de celle des autres garçons, son gabarit correspondait au profil du lycée moyen. Ni trop grand, ni trop petit. Ni trop maigre, ni trop gros. Il avait les cheveux courts, ou presque. Le seul détail qui surpris un temps soit peu Wilhelm était l'épée qu'il portait. Quel serait l'utilité d'être armé dans un bâtiment scolaire ? Il n’eut pas le temps d'y plancher plus longtemps. Son obstacle de fortune se releva et s'adressa à lui.

« Je suis désolé je n’ai pas regardé ou j’allais, mais t’aurais pu faire gaffe toi aussi ! »

Le garçon était maintenant debout. Il fixait Wilhelm avec des yeux d'un bleu parfait. Quoiqu'il paraissait sur de lui, Wil' le surplombait de plusieurs centimètres. Mais le garçon ne semblait pas dérouté par ce détail « amusant ».

« Enfin c’est bon je t’en voudrais pas ! Alastair Evans. »

Qui a demandé si on lui en voudrait ? Wilhelm tiqua.
Le jeune homme lui avait tendu la main, assuré de sa démarche. Wil' le trouva un peu sur de lui, par contre. Apparemment, tout montrait qu'il avait un caractère bien trempé. Sans lâcher Alastair du regard, il lui serra la main. Fermement et avec poigne. Puis, d'un ton absolument neutre, il lui répondit.

« Wilhelm Lawford. »

Une mèche tomba sur le visage de Wilhelm. Il l'écarta de l'autre main, en profitant pour remettre son chapeau en place. C'était un détail important pour lui, puisqu'il était aussi soigneux que maniaque. Puis son attention retomba enfin sur le dénommé Alastair.

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

Il avait pas l'air bien bavard ce Wilhelm Lawford, mais au moins maintenant il connaissait le nom de son mur. Alastair était surprit parce que ce nom ne lui disait absolument rien, et pourtant il en avait lu des dossiers d'élèves, mais il est vrai qu'il avait plus étudié l'ennemi que son propre camps, une erreur qu'il se promit de corrigé a l'avenir.

Très bien Wilhelm...

Non même a voix haute ça ne lui parlait pas, pourtant vu la grandeur de son mur il aurait du en faire des recherches. Le jeune homme décida de repousser un peu sa visite au commissariat pour en apprendre un peu plus sur cet inconnu.

Et donc tu es ?

Aucun tact, du Alastair comme on en fait plus. En même temps les rois prennent pas de pincette pour s'exprimer. Et même si il avait l'air d'un enfant en face de sa nouvelle connaissance il se sentait comme toujours, sûr de lui. Il fixé Wilhelm droit dans les yeux comme si la réponse allait se dessiné sur sa tête.

Ps : C'est moyen et pas bien long mais je me suis donné la mission d'être a jour avant la fin de la semaine.

Les yeux de son obstacle de fortune ne lui plaisaient pas. C'était des petits yeux fiers, des yeux qui ornent le visage d'une personne sûre d'elle. Même son visage était en accord avec cette impression. C'est pour cela que Wilhelm lui avait laissé la joie de s'exprimer en premier. Il ne tenait pas à se lancer dans une quelconque phrase sans mieux connaître son nouvel interlocuteur.

Et donc, tu es ?

Wahou. C'était une question sans détour. Apparemment, le jeune à qui il s'adressait était vraiment dépourvu de tout forme de rhétorique orale. Il parlait sans se soucier de ce qu'il disait, c'était déstabilisant, vraiment. Pourtant, Wilhelm aimait bien le petit gas devant lui. Sa franchise était amusante et agréable aux yeux du grand blond.

« Qui je suis ? Et bien, c'est une question plutôt directe, Mister Evans. Pour le moment, je me contenterais de vous dire que je suis un homme solitaire, qui s'est retrouvé impliqué dans une guerre sans fin. Je m'implique quelques fois dans celle-ci, mais pas de manière directe, si vous voyez ce que je veux dire. »

Wilhou avait sourit au jeune Evans.

« Puis-je me permettre de vous retourner la question ? »

En effet, le jeune garçon avait piqué le curiosité de Wilhelm pour la seconde fois. Il n'était sûrement pas un acteur anodin dans cette guerre.

« Ah, j'aimerais aussi vous demander pourquoi vous avez une aussi belle lame à votre ceinture alors que nous sommes dans un établissement scolaire, si je puis me permettre... »

Messages : 64 Date d'inscription : 03/03/2013

La désinvolture de son interlocuteur ne déstabilisât pas vraiment Alastair, c’était courant dans cette ville. Par contre le “Mister Evans” lui fit automatiquement froncer les sourcils, mais il resta calme et souriant, après tout c’était au dernière nouvelle un allié.
L'intérêt que le grand Wilhelm porta a l’épée de notre petit roi ne le rendit que plus fière. L’ennui avec Alastair c’est que si il avait été un personnage de conte il serait plus proche du corbeau dans les fables de La Fontaine que du renard, il suffisait de le caresser dans le sens du poil pour le dresser. J’exagère peut être un peu mais on en été pas loin.
Il sortit son épée afin de la montrer a son camarade.

“Je suis le futur roi de son monde, et pour le moment je dirais…. Que je suis le prince de ses lieux au service des gens en besoin. Tandis que les roturiers se battent a coup de balles j’ai choisit quelque chose de plus… classe.”

Vous pouvez rire, qui ne le ferait pas devant tant de passion? Mais même comme ça Alastair avait du charisme, un petit peu. Faut dire qu’un garçon qui se croit pour un roi on en croise pas dans tout les coins de rue, mais malgré son pseudo orgueil Alastair n’en était pas moins attachant. Par contre il avait oublié de répondre a la question, de dire qu’il était le fils du prêtre pervers de la ville, sûrement fils d’une putain et qu’il est seul.

“D’ailleurs si tu as un problème, ce dont je doute vu ta taille n’hésite pas a venir me voir.”

Qui demanderait de l’aide a un enfant comme lui? Il faut être soit stupide soit incroyablement intelligent et mal intentionné. Mais il se confortait a penser que son existence aussi veine soit elle pouvait aider quelqu’un ici.
Mais le jeune homme n’avait pas l’air d’avoir besoin d’aide, ou peut être seulement d’une direction.

“Tu cherches quelque chose ?”

Il rangea son épée, et passa la main dans ses cheveux avant de reposer son regard dans les yeux verrons de son interlocuteur. Ils étaient seul dans ce long couloir, normal les cours avaient repris, mais qui allait en cours de nos jours?

Pour le coup, le garçon amusait grandement Wilhelm. Il avait une espèce d'aura qui plaisait au jeune Lawford. Vous voyez, le genre de truc qui fait que l'on apprécie une personne ou non. Dans notre cas, Wilou sentait qu'il s'entendrait bien avec le jeune Evans. Du moins sur certains point. Lorsque le jeune garçon lui montra son épée, tout fier, avec les explications et tout, Wilhelm esquissa un petit sourire. Vraiment, il était amusant. C'était un peu la manie de Wilhelm de se moquer des gens, mais là, il était vraiment, vraiment amusant. Pourtant, Wil' ne lui fit aucune remarque sur ce point. Il se contenta de l'écouter, silencieux. Alastair ne se contentait pas de répondre. Il montrait fièrement son épée à Wilhelm, s'acharnait en explications sympatoches.

Par contre, ça deuxième phrase fit pouffer Wilhelm de manière peu discrète. Le petit lui proposait son aide... Sur le coup, cela fit rire Wil'. Mais comme il n'était sur de rien, il se calma vite, et pausa doucement son regard dans celui du jeune Evans.

« Bien sur, je te ferais signe si besoin est. Je n'ai pas d'arme comme toi alors ton épée peut sûrement me défendre en cas d'attaque... » a ces mots, il souria, amusé. Non seulement il avait des armes, mais en plus il ne comptait pas quérir l'aide du jeune. Quoique... On est jamais trop prudent. Le dresser dans le sens du poil était la meilleure chose à faire lors d'une première rencontre.

« En fait, je suis un peu nouveau, donc je faisais le tour du coin pour découvrir les lieux.... »

Il avait donné cette explication vraiment trop de fois....

« Tu pourrais me faire faire le tour ? »

Wilhelm adressa un grand sourire à son nouveau collaborateur.

» Mais je suis le roi! -Alastair Evans
» Promenade au bord de la rivière [Pv : Alastair Evans]
» Privilège {Pv. Alastair
» Make a little wish! {Pv. Alastair
» Erreur sur la personne [Pv. Alastair]

Pourquoi n'a t-il pas plu ce matin là ? [Pv : Alastair Evans]

Pourquoi n'a t-il pas plu ce matin là ? [Pv : Alastair Evans]

Sujets similaires

Sujets similaires