La vengeance de Junior Simsons en ce vendredi 13...

Décidément, Daniel n'avait aucune valeur, si je l'ai sauvé c'était pour Matthiew, il aimait son frère aussi ignoble soit-il. Je ne pouvais pas lui faire cela. OUi j'avais une faiblesse, et j'espérais que Field ne comprendrais pas tout de suite que c'était son frère.

Je ne vous ait pas vraiment sauvé, mais sauvé la tireuse de la prison, vous laisser mourir aurait été une grande satisfaction mais voir une enfant condamnée pour votre meurtre un peu moins.

Je savais que c'était une femme, ne me demandez pas comment c'est une question d'intuition féminine. Et si c'était le cas comment Mary-Jane aurait-elle pu la laisser prendre la responsabilité d'un acte salvateur et pourtant condamnable. J'observais Daniel se diriger vers la porte pour sortir et se heurter à un mur, même si la serrure était explosé, la porte ne s'ouvrait toujours pas. J'étais donc condamné à rester avec lui encore quelques temps.

Toujours là Field ?

Messages : 40 Date d'inscription : 29/08/2014 Age : 29 Age du personnage : 41

Betty s'avançait vers moi l'air embêté, elle m'adressa quelques mots d'une voix gêné que je ne lui connaissais pas encore.

Général Simsons, je ne sais pas ce qu'il a aujourd'hui... Regardez-le, je crois qu'il a vraiment un problème, cela ne peut pas être simplement de la provocation.

Au même moment Violet soulevait sa jupe nous montrant une fois encore ses attributs et nous tirait la langue, je remarquais toutefois son regard vide. Il n'était pas dans son état normal, je voulais bien le croire mais quel genre de substances avait-il pu ingurgiter pour en arriver là ? Il fallait que j'en ait le coeur net. Cette affaire ne devait pas s'ébruité. J'ouvrais la porte de la cellule et lui mit les menottes, je l'emmenais à l'infirmerie, je voulais que le médecin me dise ce qu'il pouvait bien lui être arrivé.

Je l'emmène à l'infirmerie Miss Swam, souhaitez-vous nous accompagner ?

Deux bras de plus ne seraient pas de trop si il fallait l'examiner.

Messages : 11 Date d'inscription : 24/12/2014

Daniel fut perplexe face à la porte qui ne s'ouvrait pas même si la serrure avait sautée... Il semblerait que l'ancien shérif était revenu sur terre pour jouer de mauvais tours aux vivants. Regardant la jeune femme, il lui sourit et alla s'asseoir dans un coin.

- En ce funeste jour avez-vous quelque chose à vous reprochez mademoiselle Kins ?

Il prit un bout de bois qui traînait dans le grenier et sortit l'un de ses couteaux pour le tailler en attendant une réponse.

Messages : 82 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 25

Il releva la tête. Pas beaucoup, ce n'était presque rien à vrai dire, mais il la releva quand même. Loin de l'angle à lequel il l'avait redressée, c'était le geste qui importait le plus à Alexandra. Pendant quelques secondes, pendant une fraction de secondes qui paraissaient si infimes aux yeux de la jeune femme, elle réussit à entrevoir de nouveau les yeux dorés de Maximilian ; ces yeux où brillait le soleil tout entier.
Ses paroles la détournèrent cependant, et d'un œil guère attentif, elle jeta sur les lieux qui l'entouraient un regard somnambule. À présent qu'il lui avait dit où ils se trouvaient, elle commençait effectivement à se rappeler du dortoir des Orchids, dortoir où elle avait si souvent été. Comment avait-elle réussi à ne pas le reconnaître ? Ses sourcils se froncèrent un peu, sous le coup de la contrariété.

Seulement voilà qu'il lui demandait si elle souhaitait qu'il parte. Pour aller où ? Et surtout, pour faire quoi ? Elle ne savait pas vraiment ; elle n'avait pas envie de savoir. Alexandra ne désirait pas qu'il s'en aille, tout du moins elle n'éprouvait pas l'envie d'être seule, pas après tout ça, et si quelqu'un pouvait rester à ses côtés, cela la rassurait. Encore plus si c'était quelqu'un comme Maximilian qui, elle l'était persuadée, ne lui voulait pas de mal.

« Je ne me sens pas de rester seule. Cela te gênerait-il, si nous restions ensemble ? »

Avouer ses faiblesses à Maximilian ne la dérangeait. Agrippant les pans de la veste de ce dernier, elle balança ses pieds sur le sol, entreprenant de prendre une position assise et plus confortable. L'envie de dormir se dissipait peu à peu — le repos du sommeil ne l'appelait plus avec tant d'ardeurs.

Et bien vu que la porte ne s'ouvre pas, j'ai encore un atout de dernière minute dans la poche et même si la porte ne disparaît pas, un bout de mur devrais voler, j'imagine. Dans ma sacoche restent quelques bâtons de dynamites, un seul devrait suffire à créer la brèche. Je l'introduis dans le trou agrandi de la serrure côtés droit de la porte, en espérant que mon plan fonctionne, une mèche de 30 secondes, je saisis une allumette, l'allume contre la porte, afin d'apporter soigneusement la flamme contre le bout de la mèche et maintenant je vais me planquer !

L'explosion retenti dans le couloir, j'espère que les deux captifs se sont planqués correctement, j'aimerais pas à avoir à m'occuper de deux blesser, ou mort. Je me dirige donc vers l'endroit de l'explosion.

Messages : 6 Date d'inscription : 27/04/2014

Elle ne comprend pas cette lettre matinale, ce message venant d'une personne qu'elle sait pourtant être morte. Elle ne comprend déjà pas comment il a pu arriver là, qui dans le bâtiment a pu avoir l'envie de lui faire une blague, à elle. C'est tout simplement illogique. Et puis, elle ne comprend pas la signification de ces mots. Il faut avouer que ce n'est pas une flèche Wendy, et qu'elle n'a jamais été douée pour les énigmes. Alors de bon matin, il ne faut pas espérer des merveilles. Peut-être que d'ici deux heures, son cerveau aura suffisamment chauffé pour qu'elle réussisse à formuler un semblant de réponse, ce dont elle doute quand même un peu. En attendant, elle repose la lettre sur son lit approximativement fait.

Messages : 39 Date d'inscription : 06/07/2013

Un petit sourire commençait à s'afficher sur son visage, trahissant un peu sa joie. Maximilian avait même baissé de nouveau la tête afin de le cacher, se pinçant les lèvres pour essayer de reprendre un air naturel. Bien sûr, ses joues étaient roses de plaisir mais il ne s'en rendait pas spécialement compte. Alexandra lui demandait de rester comme il l'avait espérer. Il allait pouvoir rester encore un peu avec elle, ou du moins le temps qu'une autre de ces jeunes ladys revenaient au dortoir pour s'occuper d'elle. Ne relevant pas un peu plus la tête, il répondit :

"Je.... Non... Il ne m'ait pas dérangeant de rester auprès de vous..."

Bien au contraire, il en était tout honoré et tout content même. S'il avait été du genre à crier de partout pour montrer à quel point il était fou de joie, il l'aurait fait volontiers. Mais là, il s'agissait d'un pauvre timide qui savait se contenir. Peut-être devait-il aussi se relever et s'asseoir sur la chaise, mais vu à quel point il rougissait il était préférable qu'il reste dans cette position afin que sa bien aimée ne remarque rien.

"...surtout si ça peut... vous faire plaisir...."

Messages : 22 Date d'inscription : 01/10/2014

Des pas, Il y avait quelqu’un dans les douches ! Au secours, ou plutôt hourra, avec un peu de chance, c’était pas un homme. Dorothy attendit patiemment dans l’ordre que le nouveau venu s’approche, un sourire se dessinant à nouveau sur son visage alors qu’elle reconnut sa bibliothécaire préférée ! Sortant de sa cachette d’un bond gracieux, elle s’avança avec joie vers la femme, tenant la pauvre nuisette d’une main afin de la tenir bien en place.

- " Maria !!!"

Ce fut avec un effort surhumain qu’elles retint de lui sauter dans les bras, après tout Miss Dust était plus toute jeune et l’orchids ne voulait pas lui faire mal. Elle se contenta juste de lui donner un gros câlin de son bras libre, heureuse comme tout.

- "Tu me sauves, je croyais que j’allais geler !" Elle se rappela alors de sa tenue. "J-je sais pas comment je me suis retrouvée dans cet état, j’étais dans ma chambre, j’ai perdu conscience et me voila ici !"

Elle continuait à sourire mais on pouvait à présent entendre le malaise dans sa voix. Cette situation était bien trop étrange, et même la joie incarnée avait du mal à tenir son insouciance légendaire.

Je vis le bout d'un baton de dynamite, décidément notre sauveuse était déterminée. Je laissais Field dans son coin, cette fois il ne serait que légèrement blessé. Pas besoin d'avoir peur pour Matt'. Je me dirigeais lentement pour ne pas attirer son attention vers le fond de la pièce. La porte explosa ainsi qu'une partie du mur, des morceaux de bois éclatés volaient et Field fut particulièrement touché par les éclats. La fumée commençait à se dissiper. Par contre j'étais sourde, je voyais se dessiner au loin la silhouette d'une jeune fille, 14 ans tout au plus à vue d'oeil. Je m'avançais vers elle, lui adressant un sourire, je l'enlaçais pour lui présenter ma gratitude. Je laissais Daniel à son triste sort.

Messages : 56 Date d'inscription : 02/03/2013 Age : 29 Age du personnage : 65

La vieille bibliothécaire fut surprise de voir Dorothy s'avancer vers elle dénudée prête à prendre sa douche. Mais à première vue elle n'avait pas de quoi s'habiller. Maria enleva vite sa cape pour l'enrouler autour de la petite, la serrant fort dans ses bras et la caressant énergiquement pour la réchauffer.

Ma pauvre enfant, c'est Junior qui t'a mise dans cet état ? Ce shérif a quelque chose contre les Orchids. Il fut un temps où il était éperdument amoureux de Mary-Jane, mais il a comprit avant de mourir qu'elle se servait de lui. Comment aurait-il pu en être autrement. Il a caché le Livre d'Or quelque part, nous devons à tout prix le retrouver. Viens, nous passons par le bâtiment des Orchids pour t'habiller avant et j'en profiterais pour fouiller, on ne sait jamais.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Wendy Warren, c'était une Tulips, une femme d'action et si Junior savait une chose c'est que ces femmes là faisaient tout pour cacher leur apparence, leur véritable apparence. Wendy qui plus est était vraiment mignonne. Ce serait d'autant plus drôle. Il ne prit pas le contrôle de son esprit seulement lorsqu'elle avança dans les couloirs du bâtiment, sa manche s'accrocha à la poignet d'une porte et se déchira laissant voir ses cicatrices à tous les élèves présents en cours ce jour là. Heureusement pour elle il n'y en avait pas beaucoup avec toutes les sanctions que j'ai donné auparavant.

Pour faire simple, Mindy ne recevait jamais de courier, sauf peut-être de la part de sa grand mère, mais cette lettre posée sur son lit, était bien différente de toutes les autres. Les mots écrits venaient littéralement d’entre les morts, ce qui dans un premier temps l’effraya légèrement. Elle laissa la feuille glisser de ses mains et celle-ci se posa en douceur sur le parquet de la chambre. Soudain son regard traîna dans la salle et sa main se posa délicatement sur son revolver, même si elle doutait un peu de son efficacité face à un esprit. Parce qu’elle en était sûre, le shérif était mort et enterré depuis très longtemps et elle avait toujours accusé Violet pour se crime. L’intuition rien que cela. Puis c'était la personne qu'elle connaissait sûrement le moins dans tout le pensionnat, mais elle ne pourrait point dire pourquoi le jeune Violet avait fait cela. Une histoire de coeur ? Avec qui ?

Cela dit, la jeune blonde avait assez peur des esprits pour savoir qu’il ne fallait mieux pas traîner dans la chambre, si bien qu’elle quitta la pièce au pas de course, sans même prendre la peine d’apporter Felix.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Mindy Fusten, elle avait beaucoup d'intuition mais non elle se trompait. Ce n'était pas Violet, la personne dont parlait l'énigme. Finalement, elle me facilitait la vie en s'enfuyant sans Félix, car oui, cette peluche, l'ami le plus cher de Mindy, il était aujourd'hui ma victime. Mindy en courant avait rejoint le même couloir que Wendy, qui venait juste de déchirer sa manche laissant apparaitre ses cicatrices. Je décapitais Félix et le posais dans la pièce devant laquelle Wendy venait de déchirer sa manche, Mindy ne risquait pas de le manquer.

La fuite était une option très lâche et manifestement très utile face à un esprit. Elle débarqua dans un couloir étrangement vide et tomba sur une de ses camarades, Wendy. Celle-ci avait malencontreusement déchiré sa manche, laissant apparaître de vilaines cicatrices. Elle lui aurait bien demandé qui lui avait fait cela, mais une image absolument horrible arriva dans son chat de vision : Felix décapité. L’ancienne chef des Tulips n’était pas le genre à pleurer, pour dire, avec tous les enterrements qu’ils avaient traversé, elle n’avait pas versé une seule larme.

- Non pas toi ! Ils avaient pas le droit…

Elle avait rejoint la peluche, pleurant à chaud de larme. C’était la fois de trop, c’était son dernier ami et il était mort, assassiné par un l’esprit d’un stupide shérif. Un profonde rage naissait en elle, ce genre de colère qui la rendait hors d’elle et légèrement -très- incontrôlable. Elle se releva et observa la jeune fille.

- Toi. Ca te dit de partir à la chasse aux fantômes ?

Mindy se contrôlait bien mieux que auparavant, mais elle se fera un plaisir de passer ses nerfs sur celui qui est la cause de tout cela.

Messages : 6 Date d'inscription : 27/04/2014

Elle stresse Wendy, essaye de cacher tant bien que mal les cicatrices de son bras. Elle a envie de partir, de se casser en courant. Elle déteste ces marques affreuses qu'elle a réussies à masquer jusqu'à aujourd'hui. Mais c'est foutu, elle le sait. Mindy arrive, Mindy qui pleure face au spectacle de sa peluche décapitée. Pauvre petite chose. Mais elle s'en fiche Wendy. La seule vision de ses cicatrices suffit à lui donner envie de vomir. Elle ne comprend pas comment elle a échoué à ce point, qu'elle ait pu se prendre une porte alors qu'habituellement elle fait au moins attention à ses manches. C'est là que Mindy lui parle de fantômes. Alors elle pourrait enfin réaliser, comprendre d'où lui vient son problème mais elle n'est pas assez réfléchie pour ça. Tout ce qui lui vient en tête est cet horrible dilemme. Rester dans un coin à cacher ses cicatrices ou accompagner Mindy à la chasse au fantôme.

— Je te suis ! Tu penses qu'il est parti par là ?

Je m’étais réveillée au milieu de la nuit, complètement à la bourre. La vache, je voyais flou en plus… Mais je ne loupai pas la lettre sur ma table de nuit. Sa sortait d’ou ce truc ? L’ouvrant et lisant le contenu, je baillai vers la fin, me mouchant avec avant de la chiffonner et la jeter à la poubelle sans même me lever ou lui donner un nouveau regard.

M’enroulant à nouveau dans mes couvertures, je m’assoupis instantanément, m’en foutant carrément du message du fantôme. Je m’en battais les steaks des énigmes à deux balles, moi je voulais dormir !

Au final, il ne reste plus rien du mur, la porte ayant disparu aussi au passage, ça fait 1-1 Revenant, maintenant, va falloir que je trouve autre chose pour te faire cesser ta connerie. Peux être au cimetière, mais quelle tombe ? Enfin, premièrement pourquoi une telle manifestation esprit, j'aimerais bien le savoir, si tu est ouvert à la discutions manifeste toi !

Bon, la fille semblait allez bien dans cette pièce, me voyant arrivé, elle s'avança vers moi pour m'enlacer. Je rougie légèrement et regarde par dessus son épaule, l'autre gaillard a pris des coups de gravats...

Enfin bref, j'aimerais bien que l'on me donne des précisions sur ce revenant, alors en me séparant légèrement de Mary, je lui sort mon langage des signes et pendant ce temps, mon corbeau revient sur mon épaule.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Décidément la nouvelle chef des Tulips était bien fainéante. Mais Junior connaissait son point faible, elle était amoureuse d'un Flick Knifes, et malheureusement pour elle aujourd'hui l'ancien shérif était déterminé à la ridiculiser devant l'être aimé. C'est donc machinalement qu'il prit le contrôle de son esprit pour amener la jeune femme devant le bâtiment des Flick Knifes, il était très tôt ce matin là, et figurez-vous que la jeune femme n'avait pas prit le temps de changer de vêtements. Elle entra dans la chambre de Paul, et se mit à crier. Junior lâcha son emprise et la laissa simplement face à la honte de sa situation.

Soudain la jeune femme pris ses distances et commença à faire des gestes pour me parler, c'st donc pour cela qu'elle ne nous a pas prévenu des coups de feu et de la dynamite, elle ne pouvait pas parler... Je la regardais, je ne comprenais pas ce qu'elle disait mais je lisais dans son regard une interrogation, des questions. Je lui expliquais donc ce que je savais sur les évènements matinaux.

Je me présente je suis Mary-Jane Kins. Le fantôme qui nous a enfermé ici, est l'ancien shérif Edward Junior Simsons. Nous étions fiancé, mais il est mort avant. Et il a la rancune tenace, avouons le.

Je ne voulais pas en dire plus que cela, c'était bien suffisant.

Me voilà devant la fiancée du défunt, un coup de bol sûrement ? Bref passons, elle semble peu enclin à me dévoiler d'autre indice sur le revenant, c'est pas comme ça que l'on va faire progresser les choses, alors pour finir, j'imite du mieux possible avec mes doigts, une croix, afin d'essayer d'avoir des infos sur le cimetière et éventuellement l'emplacement de la tombe du revenant du revenant.

Je me ratatinai parterre alors que je sentis comme si quelqu’un m’ayant tenu par les épaules venait de me lâcher. Euh ? Quoi ? J’étais tombée du lit ? Mais attendez, j’étais pas dans ma chambre là ! Super, un pervers m’avait kidnappée… Ou j’avais encore marché dans mon sommeil… mais cela faisait depuis mes huit ans qu’une telle chose n’arrivait pas ! Oh non, je voulais pas que sa recommence, j’avais déjà eu assez de problèmes petite à me réveiller n’importe ou dans les postures les plus étranges… Euh, bon, bref, sérieusement je me trouvais ou moi ?

Me levant, mon cerveau s’éteint alors en croisant le regard de Paul.

Je le fixai.

et le fixai…

Attendez, stop là.

Je pouvais pas me trouver dans le bâtiment des Flicks non ?

Seule, avec un homme.

Dans sa chambre.

En robe de nuit.
.
.
.
.
Oh bordel, la porte avait intérêt à être ouverte !

Mary-Jane est une lady, elle est malgré tout intelligente et il faut avouer que son interlocutrice sait se faire comprendre. En formant une crois avec ses doigts et ce corbeau sur son épaule, elle compris qu'il s'agissait du cimetière. Evidemment pour trouver le fantôme c'était certainement le meilleur endroit.

Le cimetière n'est-ce pas ? Suis-moi.

La chef des Orchids la précéda et commença à descendre les escaliers du grenier, puis passa dans les couloirs, soudain son attention fut attirer par quelque chose dans une pièce. Oh mon Dieu, c'était Félix ! Il avait été décapité, de quoi rendre Fusten hors d'elle. Décidément je n'étais pas la seule à avoir eu une dure journée. J'entrais dans la salle, juste le temps de prendre les restes de la peluche que je fourrais dans mon sac. Puis je reprenais mon chemin, nous allions vers l'Eglise, derrière, on pouvait voir les tombes, je les longeais et arrivait enfin devant celle de Junior, elle était sobre.

Messages : 67 Date d'inscription : 02/03/2013 Age du personnage : 26

Cette jeune femme avait du culot pour venir devant ma tombe ainsi, je ne comptais pas la laisser faire, et pour lui faire comprendre qu'elle ne devait plus y venir, je tirais les plumes de son corbeau le laissant hurler. Je lui ait arraché 11 plumes que je disposais sur ma tombe pour former deux mots "GO OUT".

Enfin, je ne voulais pas de Miss Kins ici, je lui arrachais son bandeau et le faisais voler jusqu'au parvis de l'Eglise.

Espèce de raclure ! Arraché les plumes d'un animal qui ne ta rien fais lâche !
Donc maintenant c'est la guerre totale ! « Go Out » hein ? Bah compte pas sur moi, je ramasse les plumes du corbeau et lui fais signe de s'en allez. Pour finir mon action, je m'adosse confortablement contre la pierre tombale, a vrais dire, il finira bien par accepter le dialogue un jour.
Mademoiselle Kins n'aura plus besoin de moi pour l'instant, j'ai un défi a terminé ici même.
Et la même s'il voudra prendre le contrôle de mon esprit il n'y arrivera pas. Car la... je me drogue avec des réducteurs de tension et pour me faire bouger comme tu là fait tout a leur bonne chance !

Messages : 82 Date d'inscription : 19/05/2013 Age : 25

Bien que le visage de Maximilian se soustrayait toujours à la vue de la jeune Orchids, elle pouvait comprendre qu'il paraissait heureux ; sa voix le lui indiquait, ses joues, qu'elle entrapercevait malgré tout, qui rougissaient encore un peu plus, se colorant toujours plus de cette délicate couleur qu'était le rouge. Sans vraiment chercher à saisir, elle se doutait, instinctivement, que c'était en partie grâce à sa demande qu'il avait ce comportement. Enfin, après tout, cela ne pouvait que résulter d'une suite logique ; pourquoi deviendrait-il subitement aussi content, tout d'un coup ? Les seules paroles qu'elle avait prononcées et qui avaient précédé sa réaction, c'étaient bel et bien celles lui demandant s'il pouvait rester avec elle encore un peu.

Elle eut une espèce de demi-sourire, qu'elle tenta vainement de dissimuler, en exécutant la même méthode que le jeune homme : elle baissa un peu la tête, laissant ses cheveux tomber avec délicatesse sur ses yeux, sur on nez, sur ses joues, les pointes paressant gracieusement sur ses lèvres. Pour justifier son geste, elle entreprit de placer ses mains sur le siège qu'elle occupait, chacune d'un côté, et de s'y appuyer pour se relever doucement. L'effort demandé fut bien trop pour ce qu'il s'avérait être ; se lever n'aurait pas du lui coûter autant.

« Oui, ça me fait vraiment plaisir. Merci beaucoup. »

Rester lui demander aussi des efforts. Elle avait comme la sensation que chacun de ses membres, trop engourdis par son long sommeil, lui criaient de se rasseoir, de se rallonger, et de fermer les yeux de nouveau, pour se laisser emporter une nouvelle fois dans une monde de rêves. La tête lui tourna un peu, Alexandra tituba, et crut même qu'elle allait tomber. Ô combien cela était dévastant.

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